Éducation nationale : À qui profite le « crime » à l’encontre de Camélia Ntoutoume Leclercq ?

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Depuis quelque temps, le monde de l’éducation se trouve être la cible d’une odieuse cabale instrumentalisée et relayée sur les réseaux sociaux à l’encontre de la Ministre gabonaise de l’éducation nationale.

Déjà la reconduction par le pouvoir de la transition a soumis Camélia Ntoutoume Leclercq à une intense campagne de dénigrement visant à nuire à son action à la tête de ce département ministériel. Une action dont les acteurs du secteur sont pourtant satisfait des résultats engrangés ainsi que l’évolution significative et progressive depuis l’arrivée de la native du Komo-Mondah à la tête de l’éducation nationale. Un département ministériel autrefois secoué par des grèves à répétition, des résultats scolaires en constante régression, un manque et l’inexistence d’un dialogue social franc et direct entre les partenaires sociaux et la tutelle, la complaisance dans la nomination des responsables et chefs d’établissements, etc.

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Les frasques subies sur la toile par la Ministre Camélia Ntoutoume Leclercq de la part des activistes à la solde et visiblement manipulés et de leurs commanditaires partent du supposé manuel « Guide de formation des élèves en santé sexuelle et de la reproduction » dans la matière : Sciences de la Vie et de la Terre », relèveraient pour certains acteurs du secteur de l’éducation nationale, de l’incurie de ses prédécesseurs à la fonction.

En effet, ce document qui fait controverse au sein de l’opinion publique nationale, a été conçu en 2012, alors que la dénomination du département était : Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et technique, de la formation professionnelle et de la recherche scientifique, charge de la culture, de la jeunesse et des sports (MENESTFPRSCJS). « L’existence d’un tel mastodonte ministériel au gouvernement aura été la conséquence de la production de programmes scolaires déviants des objectifs des politiques publiques en matière d’éducation nationale », a révélé un acteur du secteur. Toute chose qui sous-tend que Camélia Ntoutoume Leclercq ne serait ni signataire ni conceptrice d’un programme scolaire qui ne relèverait pas de sa responsabilité, bien qu’assumant par devers tout le suivi et la continuité du service public, laissent entrevoir certains responsables syndicaux.

L’on s’interroge dès lors sur les mobiles réels d’une odieuse cabale et sur le « coût » de cette campagne d’intox, si ce n’est par des mécanismes contournés, afin de porté une atteinte à la marche de la transition dans le pays.

Thierry Mocktar

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