Adoptée en commission tripartite, la mesure gouvernementale sur l’attribution des bourses scolaires au secondaire au Gabon fait actuellement polémique dans divers milieux du pays. Singulièrement dans le camp de ceux qui militent ou protestent contre les critères d’éligibilité définis par le gouvernement de la transition. Notamment en ce qui concerne l’obtention d’une moyenne supérieure ou égale a 11/20 pour le 1er cycle. Et à celle supérieure ou égale à 12/20 pour le second cycle.
Depuis lors, des vagues de protestation ne cessent de s’élever. Au point que certains instrumentalisent des campagnes de dénigrement à l’encontre des responsables du Ministère de l’éducation nationale. Qui, selon les termes de la cabale relayée à travers les réseaux sociaux, appels a des marches de protestation à travers le pays, et qui sont dans une démarche de perturber l’année scolaire en cours, en demandant la démission de la Ministre chargée de l’éducation nationale.
Pour de nombreux observateurs, cette stratégie va à l’encontre de la volonté des nouvelles Autorités gabonaises. Dont l’objectif assigné vise la restauration des valeurs, le retour de la compétence et de la compétitivité au sein du système éducatif gabonais. Autrement dit, ces zélateurs prônent manifestement pour le retour à un système ancien dans un secteur autrement sous l’emprise de mouvements d’humeur ou à des grèves incessantes qui ont paralysés les années durant l’enseignement au Gabon.
En (re) voyant à la hausse les critères d’attribution et d’éligibilité de l’octroie de la bourse scolaire au niveau du secondaire, les autorités du pays entendent également relevé le niveau scolaire au rabais depuis plusieurs années et qui a été favorisé par les partisans du moindre effort, indiquent plusieurs sources soutenant l’initiative gouvernementale.
La démarche instrumentalisée par les réseaux sociaux ne serait-elle pas une tentative voilée par ces derniers de vouloir déstabiliser par cette pratique les efforts de la restauration des valeurs entreprise par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) dont le segment éducation est pourtant l’une des vitrines de l’action ? Qui entend alors instrumentaliser les élèves vers une protestation qui n’a pas lieu d’être alors que la mesure permet de leur rendre compétitif, compétent et performant pour leur épanouissement scolaire ?
Depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel et reconduite dans ces fonctions par le pouvoir de la transition, le volet gouvernemental « éducation nationale » sous Camélia Ntoutoume Leclercq n’a jamais connu de grèves ni de mouvement d’humeur reconnaissent plusieurs acteurs.
Pourtant de la conscience collective des partenaires sociaux et autres, nul n’a protesté contre le fait que l’ancien régime déchu dans sa gouvernance lapidaire du Gabon ait supprimé l’octroi des bourses scolaires sans y donner de raisons valables quand on sait que cela est un droit de l’État dans l’accompagnement à l’endroit des apprenants sous les conditions de critères bien défini par la législation. Autrement dit ne voudrait-on pas prendre les élèves en otage sous prétexte des conditions élevées d’attribution de la bourse ? Afin de ramener ces derniers dans les travers de l’échec scolaire.
Il faut reconnaître que la commission gouvernementale dans sa feuille de route a réfléchi sur la base des instructions données par le chef de l’État dans son discours d’investiture en vue de rendre le système éducatif gabonais performant et compétitif.
Thierry Mocktar