Promouvoir la qualité, l’innovation et les transitions vers la formalité sont les objectifs visés par l’Atelier de renforcement des systèmes d’apprentissage professionnels dans l’économie informelle en Afrique, dont les travaux se sont tenus à Cotonou (Bénin) du 22 au 24 février dernier. Le Gabon était représenté à ces Assises par Serge Hapita Nkoma, président de la la Chambre Nationale des Métiers et de l’Artisanat du Gabon (CNMAG).
Les participants ont échangé sur plusieurs aspects afin d’atteindre les objectifs assignés à leurs entités respectives. Le soutien d’un dialogue politique en vue d’apporter des réflexions techniques sur la manière. Préserver et améliorer les systèmes d’apprentissage existants dans l’économie informelle afin de promouvoir la qualité, l’innovation, le développement économique et les transitions vers la formalité.
En effet, l’apprentissage professionnel dans l’économie informelle continue de former des millions de jeunes en Afrique. Alors, que dans certains pays, il forme dix fois plus d’apprenants que les systèmes formels de développement des compétences ou d’EFTP, et que plus de 30 % des 18 – 24 ans ont été apprentis, les financements publics ne parviennent que très rarement aux acteurs de ce système.
À cette occasion, le président de la Chambre Nationale des Métiers et de l’Artisanat du Gabon, Serge Hapita Nkoma, a présenté la vision des Autorites gabonaises ainsi que les ambitions assignées à la toute nouvelle entité. Qui est appelée à jouer un rôle important dans le système d’apprentissage de le économie informelle. Notamment en offrant aux jeunes et aux adultes excluts des systèmes conventionnels des formations pratiques et des programmes d’apprentissage, afin de les permettre d’acquérir des compétences et pour entreprendre des activités productives (gestion des affaires, la comptabilité, la technologie, le commerce, la fabrication, etc.).
Elle offre également des services d’accompagnement, d’encadrement et d’orientation pour aider les personnes à trouver des emplois et à s’intégrer dans le marché du travail informel.
Il est à noter que les Chambres des métiers peuvent fournir des financements pour aider les personnes à démarrer leurs propres entreprises et s’établir dans l’économie informelle.
