Front Social : Les travailleurs de SINOHYDRO dans une grève malsaine

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Les collaborateurs de SINOHYDRO, entreprise en charge des travaux du projet de barrage  » Kinguélé Aval » démarré en 2021, observent une grève du moins très étonnante au regard des revendications annoncées.

Cette grève enclenchée le lundi 23 octobre 2023, et qui a pris de court la Direction Générale de SINOHYDRO, peut se qualifier de mauvaise augure tant parmi les revendications des travailleurs, il y a des points qui nous semble déjà avoir été intégrés par le management de l’entreprise.

C’est le cas, du petit déjeuné que chacun reçoit chaque matin avant de commencer sa journée. D’un autre côté, on ne peut occulter le fait que les travailleurs de SINOHYDRO perçoivent régulièrement leurs salaires à date convenue.

Maintenant, ce qui s’apparente à une plaisanterie de mauvaise augure, c’est de constater que les grévistes souhaitent l’organisation d’un repas collectif à noël alors que nous sommes qu’en fin de mois d’octobre.

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« Nous ne sommes pas encore à la Noël, pour voir les travailleurs de SINOHYDRO soliciter de pareils cadeaux ? », c’est insurgé un observateur.

En fait, il faut le dire, les ouvriers gabonais des différents secteurs de l’économie donnent l’impression de vouloir prendre en otage les actes de la Transition en sollicitant des augmentations de salaires tous azimuts et des bonus de tout genre.

Ce qui peut paraître désobligeant pour un bon nombre de managers y compris ceux de la société SINOHYDRO qui ont jusqu’ici rempli à leurs engagements vis à vis de leurs travailleurs dans le cadre des travaux du barrage Kinguélé Aval.

D’autant plus que comme autre revendication, les travailleurs de SINOHYDRO sollicitent un réaménagement de la tranche horaire du travail fixée de 7 heures à 21 heures, alors que celle-ci avait préalablement fait l’objet d’une concertation entre les deux parties sous la supervision de l’inspection de travail.

C’est dire que la révision de cette tranche, doit faire l’objet d’un dialogue tripartite entre les partenaires sociaux, l’entreprise et l’inspection du travail. La posture actuelle affichée par les grévistes, n’arrange en rien la tenue d’un dialogue constructif. Ils ont besoin de se raviser, en acceptant de discuter en route responsabilité avec leur hiérarchie afin de ne pas faire pâtir le projet de barrage Kinguélé Aval.

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