Libreville, le 15 février 2021-( Actualites 241). Au cours du procès, plusieurs irrégularités ont été dénoncées par les avocats de L’Enseignante Mengue Nteme Estelle, Maître Nicaise ONDO et Maître Gilbert MFOUMBI. Au nombre des irrégularités plusieurs points ont été retenus.
la contradiction de la date figurant dans le procès verbal transmis au Tribunal quant au déroulement des faits . Dans le procès verbal , on parle du 25 novembre 2020 alors que les faits se sont réellement déroulés le 28 octobre 2020 au poste de contrôle de SOGACEL;
l’absence de la présumée victime c’est à dire la gendarme qui dit avoir été outragée au procès, pour confrontation avec la présumée coupable ; l’absence d’une plainte de la présumée victime, la gendarme ou de la gendarmerie , corps auquel elle appartient.
En effet selon les avocats s’appuyant sur le code pénal, seule la plainte constitue l’élément déclencheur pour une procédure judiciaire au Tribunal en matière d’outrage et non un soit-transmis qui n’est qu’un acte de gestion. Or il n’y a aucune plainte déposée par la présumée victime.
Autres faits dénoncés par Les avocats c’est l’ acharnement dont est l’objet l’Enseignante MENGUE NTEME Estelle.
« elle a été le seul passager dans le vehicule à qui l’agent a demandé le test COVID bien que l’Enseignante ne sortait pas de la province de L’Estuaire conformément aux restrictions du gouvernement », a expliqué l’avocat. Et va rajouter
« madame MENGUE a t-elle commis le délit en réagissant aux propos désobligeants de la gendarme qui aurait traité l’enseignante MENGUE de nulle et d’incompétente sur le plan professionnel? »
Au regard des irrégularités , les avocats ont demandé la relaxe pure et simple de Madame Mengue Nteme.
Le verdict est attendu pour lundi 22 février 2021.