Une foule d’étudiants a envahi la principale allée du temple du savoir, le jeudi 19 octobre courant dans l’espoir de faire officiellement reconnaître leurs diplômes. Certains d’entre eux attendaient depuis 7h30 du matin pour être reçus par l’administration chargée de cette opération.
Malheureusement, la file d’attente semble immobile, ce qui ne manque pas d’agacer certains : « Nous préconisons une plus grande efficacité au niveau administratif, car de telles situations sont extrêmement compliquées. De nombreuses personnes cherchent un emploi aujourd’hui, et si l’administration peut mettre en place des stratégies ou embaucher du personnel afin d’accélérer le processus et satisfaire les personnes dans les délais, cela serait bénéfique », explique Samuel, un ancien étudiant en quête d’emploi.
Si le calme règne à l’intérieur du bâtiment, à l’extérieur, l’Université Omar Bongo Ondimba ressemble à un champ de bataille, avec une entrée barricadée et un feu symbolique allumé devant le grand portail.
Les étudiants revendiquent leurs droits : « Nous sommes en désaccord avec le nouveau règlement de l’ANBG concernant l’attribution des bourses, qui prend désormais en compte l’âge, un critère qui n’était pas un problème par le passé ».
Selon une source proche de l’administration universitaire, cette question de statut ne relève pas de leur compétence.
Il est important de rappeler que cette période de grève coïncide avec les examens du deuxième semestre, dorénavant validés par tous les étudiants des départements, suite à une décision rendue par une haute juridiction.
Mekui Ngondé Nelly
