Dans le jeu complexe de la politique gabonaise, le récent dévoilement du premier gouvernement de la transition a mis en lumière la maîtrise stratégique du général Oligui. Les privilégiés de l’ancien ordre, tentés de le discréditer pour une affaire de nominations, doivent aujourd’hui réfléchir aux conséquences de leurs manœuvres.
Le général Oligui, fin tacticien héritier de la tradition politique d’Omar Bongo, a cité Machiavel lors de ses prises de parole, et ses détracteurs peuvent désormais mesurer les répercussions de ne pas avoir pris au sérieux cette référence. Seuls les naïfs ignorent que dans le contexte politique délicat du Gabon, ouvrir plusieurs fronts en même temps est une stratégie risquée.
Le nouveau gouvernement, dévoilé avec une précision digne d’une partie d’échecs, suscite des interrogations chez les détracteurs du général Oligui. Le message est limpide : dans cet environnement politique tumultueux, la prudence et la ruse sont des armes puissantes.
L’anarchie qui prévalait dans l’ancien ordre exige une approche délicate. Les partisans de l’appât du gain facile, souvent prisonniers d’une vision à court terme, sont invités à réfléchir sérieusement à leur position. La politique, à la lumière du coup de maître du général aujourd’hui, est un jeu subtil où chaque mouvement doit être calculé avec soin.
Le général Oligui, avec une habileté chirurgicale, semble avoir réorganisé les pièces du jeu à son avantage. L’annonce du nouveau gouvernement témoigne de la finesse stratégique déployée pour créer un équilibre entre les forces en présence.
Alors que le Gabon entre dans cette ère de transition, la leçon à tirer est claire : ceux qui cherchent à manipuler les rouages du pouvoir doivent être prêts à jouer selon les règles d’un jeu qui requiert plus que de simples coups audacieux.
Garder la même position devient une nécessité pour ceux qui veulent éviter d’être sacrifiés comme de simples pions dans ce jeu politique complexe.
Jocelyn Louis NGOMA
