Les Régies Financières sur le pied de guerre

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Trop c’est trop, c’est ce qui ressort de ce point de presse organisé par FECOREFI ce 10 novembre 2022 dans le 4e arrondissement de la commune de Libreville. Cette décision est la conséquence de 16 mois de primes impayés à la performance budgétaire, au mépris des nouveaux décrets 0159 et 0160 signés par le Chef de l’État pour encadrer cette prime.

Selon Sylvain Ombindha Talheywa |||, porte parole de la FECOREFI,  » les Régies Financières en général et les collecteurs en particulier, n’ont ménagé aucun effort cette année pour tenir leurs engagements de recettes budgétaires inscrites dans la loi de finance. »

Aussi, le mutisme dans lequel se trouvent plonger les départements ministériels de tutelles face à cette question des primes dont le ministère de l’Economie et de la Relance, le ministère du Budget et le ministère du Pétrole, qui se refusent de payer depuis 16 mois la prime à la performance budgétaire dûe aux collecteurs alors que ceux-ci ont atteint leurs objectifs assignés.
Est-ce une façon pour ces trois départements ministériels de dire non aux instructions du Chef de l’État ? Où de vouloir mettre en mal la politique du Président de la République Ali Bongo Ondimba ? C’est autant de questions que l’on peut se poser.

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Pourtant ces primes des Régies Financières avaient déjà préalablement reçu un avis favorable du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba à travers la signature de deux nouveaux décrets à savoir le décret 0159 et le décret 0160/PR/PM du 30 juin 2022, abrogeant le décret 00428 et modifiant certaines dispositions du décret 00429/PR/PM du 24 décembre 2020.

Ces différentes tutelles y gagneraient à faire profil bas. Car bradé l’autorité du chef est synonyme d’insubordination et dont le revers de la main est souvent irréversible. Vouloir maintenir les collecteurs des règles financières dans un état de précarité, découle de la sorcellerie. Les collecteurs des régies financières sont le poumons d’une économie dans un pays. C’est un partenaire que l’on se doit de respecter.

En conclusion, une assemblée générale est prévue dans les tous prochains jours pour dénoncer cet état de fait qui ne s’explique pas après avis favorables du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Et certainement au sortir de cette rencontre, des têtes seront tranchées par la guillotine pour incompétence notoire dans la gestion de ce dossier.

La rédaction

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