Excellence monsieur le président de la République,
Nous venons par la présente avec déférence porter à votre très haute connaissance les raisons de notre contestation à votre gouvernance.
En effet, depuis 2009 une certaine frustration s’est emparée des esprits des Altogoveenns même si certaines personnes proches de vous jusque là pour des raisons pécuniaires ou matérielles ne daignent pas vous le signaler.
C’est le canal indiqué pour nous , fédération constituée de 975 membres essentiellement des étudiants, les politiques de tout bord, les jeunes sans emploi et les retraités tous originaires du Haut-Ogooué.
Excellence monsieur le président de la République, cher frère,
Nous ne croyons plus à votre politique de développement au niveau de notre province dans le domaine social et économique.
A cet égard, Comment n’est pas être en colère sur les points suivants
1- Infrastructures de transport
- La route Akieni onga n’est pas toujours bitumée
- La route franceville Boumango n’est pas toujours bitumée
- La route Aboumi okondja n’est pas toujours bitumée
- La route Andjogo franceville, n’est pas toujours bitumée
- Mounana et moanda route dégradée
- Bakoumba moanda route dégradée
- Akieni franceville, route dégradée
- l’axe Onkoua franceville non bitumée
- L’axe Akieni Bongoville en passant par kabaga non bitumée
- La bretelle okondja Onga toujours pas pris en considération
- La bretelle leconi onga toujours pas pris en considération
- Libreville et franceville du sur place, d’autant plus que les travaux piétinent et la communication de la société adjudicateur reste floue
2- infrastructures Energétiques
- La nom électrification de certains villages et cantons situés dans les départements de la Djoue , la Bayi Brikolo, lekoni-lekori, Les plateaux, Lekoko, la sebe- Brikolo, l’ogooue letili , la m’passa et la Lembombi- Leyou.
3- infrastructures hospitalières :
- Aucun centre médical départemental n’est doté d’un plateau médical performant ni ambulances médicalisée.
- Le centre hospitalier régional Amissa Bongo, manque de tout
- L’hôpital Amissa Bongo ondimba, devenu une clinique privée, car sans argent, vous ne pouvez pas être soigner.
4- Infrastructure sportive:
- Anbandon et dégradation des stades construits par le président Bongo dans chaque département et ceux construit lors des coupes d’Afrique des nations 2012 et 2017.
5- L’habitat et logement:
- En 13 ans de magistère aucune cité ou des logements dans la province construites pour des personnes économiquements faibles ou les fonctionnaires.
- Non réhabilitation ou entretien des palais présidentielles construit par le président Bongo
- Aucune résidence personnelle vous appartenant construit soit à Bongoville, franceville, Akieni…
- Aucune école publique du primaire construit dans la province depuis 2009.
6- Transports:
- Coût du billet Setrag très élevé alors que cette société via la Comilog exploite le manganèse dans le haut-ogooue
- Aucune entreprise de transport local pour les élèves et les étudiants
- Le billet d’avion Libreville et nvengue très coûteux.
- Enbandon des aérodromes de chaque département construit par le président Bongo
7- L’ emploi des jeunes:
- Plusieurs jeunes de la province sont au chômage depuis déjà 7 ans et d’autres plus alors qu’ils ont terminé leur études supérieures
8- Aucune politique impulsée par vous, a fin de donner du travail aux jeunes et contribuer à leur formation auprès de quelques entreprises basées dans la province.
Excellence monsieur le président de la République,
La liste est longue.
Parailleurs, nous avons toujours soutenu depuis 1993 , jusqu’à nos jours le pouvoir. Malheureusement, nous constatons pour le regretter que vous ne pensez pas à nous. Les quelques enfants ou cadres nommés à vos côtés, c’est pour vos propres intérêts. Les nominations d’une petite poignée des fils et filles de la province aux postes stratégiques obéit à votre méthode de conservation du pouvoir qui en réalité n’est pas benefique pour la province. Ces frères et sœurs une fois nommés, ne font rien d’envergure dans la province s’ils non pas votre autorisation, au risque de se faire passer pour des concurrents à votre pouvoir.
Excellence monsieur le président de la République,
En 2016, lors de la présidentielle, vous nous aviez mis dans une situation difficile en décident unilatéralement en complicité avec quelques cadres dont certains aujourd’hui sont mis au placard en trichant sur le pv de la province.
Excellence monsieur le président de la République ,
Vous avez fait croire à l’opinion nationale et internationale que le haut-ogooue est votre fief politique alors que vous n’avez rien fait pour notre province. Voter à près de 100% à une élection présidentielle pour un candidat dont le bilan dans la province est nul est un grossier mensonge qui a terni l’ image de notre province jusqu’à nos jours.
Très malin que vous êtes, à chaque fois que vous sentez les élections présidentielles arrivées, vous faites semblant d’être proche du haut-ogooue et une fois les élections terminée, vous prenez vos amis étrangers et leurs enfants pour occuper les postes où ya à manger et à boire.
Toutesfois, les époques ont changé, nous savons sur quoi vous comptez, d’abord une tricherie au niveau provincial et ensuite instrumamentaliser certains corps de l’armée constitué majoritaire des enfants de notre province.
Aujourd’hui, nous disons que si nous ne voyons rien 2023, sera la fin de votre règne trop c’est trop.
Pour terminer, Les populations du haut-ogooue en 2023, le haut-ogooue rentrera dans l’histoir. On ne peut plus vivre et accepter cette humiliation que vous nous faites subir. Nous sommes considéré comme la province présidentielle et on ne voit rien Comme chez les autres. 50 ans de pouvoir, franceville seul devrait être un petit dubai.
Excellence monsieur le président de la République,
Nous attendons que les choses soient faites pour le bien-être des populations du haut-ogooue qui ont trop donné pour votre règne depuis 1967. Aujourd’hui. L’heure est au bilan de ce mariage .
En espérant que notre requête retienne votre très haute attention, veuillez croire à notre sincère considération.
M. C. HO