La formation du nouveau gouvernement, dont la composition a été rendue public, le 8 mars dernier, a été l’occasion pour le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, d’instruire les ministres promus, anciens et nouveaux, à « plus d’action et de solutions » afin de se distinguer en impactant de manière significative sur le quotidien des gabonais par leur action sur le terrain.
En effet, si Jeanine Roboty épouse Mbou est parvenue à se maintenir au Ministère de l’économie, se qui n’aurait pas été le cas pour Sosthène Ossoungou Dibangoye, évincé quand à lui du Ministère du budget et des comptes publiques. Ce dernier a payé le lourd tribu de l’impénitence de la situation exécrable que traverse le Ministère du budget et des comptes publics depuis sa prise de fonction en 2020. Dont les orientations ne cadraient pas avec les missions assignées à ces administrations. Mais surtout des relations troubles entretenues avec les hauts responsables des administrations sous tutelle du département ministériel. Principaux bras séculiers de la politique budgétaire et financière de l’État.
A cela s’ajoute aussi la grève des administrations productives de l’État (régies financières) dont le refus de l’instauration d’un dialogue permanent avec les syndicats pour une sortie de crise, aurait constituer l’un des principaux facteurs de la paralysie de plusieurs secteurs d’activités, sources de revenus de l’État, dont les pertes sont estimées à plusieurs milliards de francs cfa, indiquent des sources concordantes proches des organisations syndicales.
La nouvelle Ministre du budget et des comptes publics, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi a donc pour mission d’engager des réformes structurelles significatives pour atteindre les objectifs du PAT (Plan d’accélération de la transformation) dont les priorités, constituent le cheval de bataille du développement du pays par le Président de la République Ali Bongo Ondimba.
Thierry Mocktar
