Au moment où le Parti démocratique gabonais (PDG) va, en différé célébrer, ce 2 avril 2023, les 55 ans de son existence et que la classe politique gabonaise a désormais le regard rivé sur les élections à venir, le parti au pouvoir, comme toujours reste galvanisé par le renouvellement de son élite politique. Dont la nomination à la tête du parti de Steeve Nzégho Diéko reste la parfaite illustration du processus enclenché par le Distingué Camarade Président.
Alors qu’un tourment de suspicion couve dans cet amoncellement de ferveur. Au centre des troubles, dont les analyses prévoyaient l’irruption, la très longue attente de la publication de la décision des nominations au sein des instances décisionnelles et statutaires ainsi que du réaménagement de l’exécutif du parti, auxquels l’on s’attendait au sortir du congrès de la Renaissance. Au cours duquel les congressistes ont exprimé la fin privilèges pour plus de cohésion et démocratie interne au sein de leur formation politique.
En effet, selon des indiscrétions, le Distingué Camarade Président, aurait entendu la volonté recommandée par la base du parti pour mettre un terme au chantage politique dont certains responsables en ont user des années durant afin de demeurer, « advitae eternam« , des indéboulonnables à la tête de leurs corconscription politiques respectives. Alors que ces derniers après des décennies de règne sans partage, devraient logiquement faire place à une nouvelle élite de jeunes intrépide et insatiable pour véritablement entré dans l’ère du renouveau déjà opéré au cabinet du Distingué Camarade Président et dans l’exécutif du parti.
En émanant de la hiérarchie du PDG, cet exemple devrait être suivi dans différentes instances et localités en faisant preuve dune approche d’humilité et d’exemplarité. Toute autre attitude discrediterait les efforts inlassables du du DCP ou encore leur mise en œuvre par le Secrétariat général. D’autant plus que comme dit la saillie : »l’escalier se nettoie mieux en venant du haut« .
La commémoration de ce 55ème anniversaire devrait donc inciter les militants du parti au pouvoir – dont l’histoire se conjugue harmonieusement avec celle de la vision de transformation du Gabon par le chef de l’État – à prendre encore plus conscience du rôle déterminant qui revient à tout un chacun dans la marche en avant des victoires pour le parti. Et qui exige, pour cela au-delà, de préserver l’unité, la cohésion et l’esprit de discipline.
Thierry Mocktar