Mathias Otounga Ossibadjouo n’est assurément pas n’importe qui. Certes, ancien pilier du régime déchu, l’homme ne serait pas disposé à renier ses convictions (politique, morale, intellectuelle) afin d’avilir l’aura de sa personnalité sur l’espace public du pays. Notamment dans les milieux politiques au sein desquels il se serait fait une renommée.
En réponse aux propos « d’opportunisme politique » portés à son égard par l’activiste-politique Alfred Nguia Banda, suite à sa sortie, d’il y a quelques jours à travers les réseaux sociaux, le natif d’Ayénabo (Okondja) dans le Haut Ogooué, a plutôt privilégié le sens du « réalisme politique » jugé nécessaire pour l’accompagnement de la transition dans le pays. Dont l’ossature traduit le respect de son engagement et de ses convictions. Auxquelles les valeurs sont basées sur deux qualités intrinsèques : la sincérité et le courage dans la liberté et le franc-parler.
De quoi faire sortir Alfred Nguia Banda de son « exile dorée » loin de la construction d’un Gabon « qui ne cède pas aux considérations subjectives ». Dont l’activiste aurait été à un moment donné de son « parcours politique » dans le pays à travers, le chantre de l’idéologie par la tribune de son éphémère formation politique de l’époque.
Mathias Otounga Ossibadjouo met en évidence par ce recadrage à l’endroit d’Alfred Nguia Banda, «les engagements de véritables acteurs politiques face aux choix, parfois difficiles, auxquels ils sont astreints de faire. Et qui appellent à des considérations profondes», conclut-il.
Thierry Mocktar
