Politique/Présidentielle 2023 : le compte à rebours

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Le compte à rebours pour les prochaines élections présidentielles au Gabon semble bien lancé. Celles-ci mettront en lice, le président sortant, Ali Bongo Ondimba et, très certainement, ses potentiels adversaires de toujours dont Alexandre Barro Chambrier, Jean Ping et quanti fruti, « qui attendent le moment venu, pour faire savoir leurs intentions ».

La pre-campagne qui se déroule actuellement et bat son plein gré dans le pays, semble aller droit à l’avantage du pouvoir qui entend légitimer son règne face à une opposition dolente qui n’a de recours qu’à des « fake news » pour discréditer, aux yeux de l’opinion nationale, le bilan politique du président en exercice afin de s’attirer les grâces des populations. Alors qu’a l’instar de certains autres pays dans le monde, le Gabon, qui fait face à de fortes intempéries liées aux changements climatiques et que se tient en Egypte le sommet de la COP-27, est soumis aux phénomènes naturels des inondations et de glissements de terre.

Toute fois, les stratégies entre les forces politiques en présence dans le pays sont bien différentes. Ali Bongo Ondimba dispose d’un bilan à défendre. Malgré la charge de ses adversaires qui n’ont recours, à travers leurs différents relais, qu’à la propagation de nouvelles erronées dans le pays. Une opposition ambigüe qui risque de se présenter au scrutin en simple faire-valoir.

Féfé Onanga, un ancien transfuge de l’opposition « Jean Ping« , après son ralliement à la majorité, aurait déjà annoncé les couleurs en promettant prendre sa retraite politique après avoir fait élire Ali Bongo Ondimba dans la ville de Port Gentil, où l’ancien opposant passe pour être très populaire. Une ville frondeuse qui a toujours été difficile d’accès au parti au pouvoir dans la province de l’Ogooué-Maritime. Malgré les nombreux élus nationaux et locaux engrangés par le parti au pouvoir lors des dernières élections législatives et locales de 2018. Comment avec un tel acquis le candidat de la majorité, dans moins d’un an, ne devrait-il pas vaincre le signe indien, s’interroge des observateurs avisés. Cela au regard de l’allégeance faite par certains acteurs de l’opposition gabonaise à financements politiques par des forces extérieures ou de hackers. Notamment le financement de leurs actions politiques pour la course au fauteuil présidentiel.

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Depuis 2009, il est bien vrai qu’Ali Bongo Ondimba n’a jamais perdu une élection présidentielle malgré les recours électoraux de ses adversaires. Le chantre de l’émergence du Gabon s’est parfaitement rattrapé, ces derniers temps, en allant à la rencontre des populations dans l’arrière-pays en dépit des conditions atmosphériques parfois hostiles. Des populations qui ; depuis les incertitudes de 2018, adoubés par la crise sanitaire ont considérablement ralentie la croissance du pays ; avaient bien besoin de communier avec leur leader. Dont elles avaient des nouvelles divaguées et moins rassurantes. Compte tenu des nouvelles évasives sur l’état de santé fait par des adversaires et qui laissait plutôt présager à une fatalité. Ali Bongo Ondimba a parfaitement démontré le contraire en esquissant quelques pas de danse à chacune de ses arrivées.

Aujourd’hui, le peuple gabonais s’est ravisé de tout qui avait été malintentionnellement rapporté à lui.

Il ne serait donc plus etonnant qu’à l’issue du compte à rebours électoral de voir Ali Bongo Ondimba sortir vainqueur d’un scrutin qu’il aurait longtemps préparer à l’avance et dans l’inconnu de ses adversaires.

Thierry Mocktar

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