Politique-RPM/Présidentielles 2023 : La candidature de l’inconstance

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Alexandre Barro Chambrier (ABC), incontestable candidat du Rassemblement pour la Partie et la Modernité (RPM) à l’élection présidentielle de 2023, affûte ses arrières tout en ne sachant plus où se donner la tête.

L’homme, à l’occasion, à déjà sillonné le pays en quête d’un soutien populaire. Et entend s’y lancer à nouveau dans un sinueux combat sans issu pour lui et les siens. Mais les attentes espérées ont plutôt été corsées pour lui et sa suite dans certaines provinces du Gabon. Où les équipes RPM avaient été « pourchassée » plutot que d’être reçu en « libérateur (?) ». Et comme l’échéance est proche, Alexandre Barro Chambrier est plutôt dans l’incertitude. Au regard du refus catégorique exprimé par l’opposition de s’aligner pour une candidature unique à la prochaine élection présidentielle. L’homme est toujours en quête du gîte et du couvert financier pour sa campagne politique de 2023. La dernière que pourrait s’offrir ABC avant qu’il ne plonge dans l’anonymat.

Sans réelle base politique, ABC, espère toujours sur ce substantiel finex (financement extérieur) qui pourrait embellir son action politique avenir grace à cet apport qui pourrait lui provenir du côté de Brazzaville. Et qui fait de lui une candidature marionnette. Dont les liens avec le despote congolais ne sont plus d’un secret de polichinelle.

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Au lieu de rassembler et unir l’opposition, la démarche de Barro Chambrier vise plutôt la division pour mieux régner à travers une ingérence extérieure que ne souhaitent d’ailleurs pas cautionner plusieurs leaders politiques gabonais. Lesquels se refusent de jouer le jeu de la marionnette à la solde des forces étrangères.

Déjà en 2016, Jean Ping dans sa stratégie pour acheter l’opposition gabonaise, se réclamait d’un soutien de la France. En réalité, il n’en était rien de tout cela. Il restera tout aussi vrai qu’en tant qu’ancien président de la Commission de l’union africaine, le carnet d’adresse était tout aussi flatteur. Pour 2023, c’est ABC qui pactiserait avec la filière congolaise. Malgré l’opposition patriotique de certains leaders comme Guy Nzouba Ndama a qui il aurait été proposé la somme de 4 milliards de francs cfa, deux résidences en France et au Congo. Des compensations politiques et financiers pour sa suite en cas de victoire de l’opposition pour soutenir la forfaiture de l’ingérence. Une offre alléchante qu’aurait rejetée le leader Démocrates. En préférant se porter lui-même candidat en lieu et place de ABC transformé en marionnette de l’inconstance par les congolais. Qui a donc trahi Guy Nzouba Ndama ?

Thierry Mocktar

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