Séminaire/Audiovisuel : l’association REC ONE envoie les réalisateurs de ce secteur à l’école du savoir

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Le jeudi 25 janvier courant, l’Association des Vidéastes Gabonais, appelée REC ONE, a organisé un séminaire de renforcement des capacités des réalisateurs audiovisuels gabonais, à l’ANPI-Gabon. Cette formation s’est articulée autour de trois panels animés par des experts locaux.

En vue d’améliorer la production des œuvres audiovisuelles des membres de son association, Koumba Nzamba Stephen, président de REC ONE, leur a offert une formation de renforcement des capacités avec l’apport des experts gabonais, à l’instar de Joseph Henri Koumba Biyidi, qui est une grande figure du cinéma gabonais. Ainsi que le chef de service production à Gabon Télévision, Victor Mebaley et le jeune réalisateur, Henry Bernel Ngoumba Moundounga.

Il faut souligner que cette formation interviendrait non seulement pour palier au coût élevé d’une formation dans le domaine de l’audiovisuel, mais aussi pour combler le déficit en structure de formation dans ce secteur au Gabon.

De surcroît, la plupart de ceux qui exercent dans ce secteur seraient entrés dans ce métier par amour, mais sans aucune formation obtenue au sein d’une structure spécialisée. Et ce type de séminaire serait une solution aux problèmes de qualité audiovisuelle rencontrés par les réalisateurs dans l’exercice de leur profession.

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Les différents panels dudit séminaire ont été d’un grand apport pour les participants, si l’on croit au témoignage de l’acteur réalisateur, Jeff Binet.

«C’étaient trois thèmes développés par des personnes qui savaient bien ce qu’ils disaient.», a-t-il mentionné.

Et d’ajouter : «J’ai appris beaucoup en production, parce que je suis intéressé par la production. J’ai appris dans la démarche de la production d’une œuvre cinématographique.[…]. Je trouve que ce type d’atelier est à encourager.», a-t-il conclu.

Le président de REC ONE a conclu son propos en lançant un appel au CTRI, au ministre de la communication et au ministre de la culture et des arts, afin qu’ils pensent aux jeunes réalisateurs qui se battent dans le secteur privé pour améliorer la qualité de l’audiovisuel au Gabon.

Jessy Mboukou

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