Soupçons de malversations financières à la SEEG: doit-on entendre Gustave Aimé Mayi, l’ancien DG et Christophe Jocktane Lawson? 

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L’interpellation par la DGR de Bob Wilfried Saba Okouyi, le directeur général adjoint en charge des finances (DGAF) soulève de grandes questions,  tant les incongruités foisonnent.  

Si tant est que le DGAF est soupçonné de détournements de fonds, comment expliquer que ce dernier ait réussi ses opérations, tout seul, sans l’aide de personne, sachant qu’il n’est nullement ordonnateur de crédits ? Telle est la vraie interrogation.

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Et, comment expliquer que le DGAF ait retenu toute l’attention des services de la DGR et du B2, alors que Gustave Aimé Mayi, l’ancien Directeur général de la SEEG, viré lui et ses collaborateurs après un Conseil des ministres pour des motifs jusqu’ici inconnus, jouissent toujours de leur liberté ?

Même son de cloche pour Christophe Jocktane Lawson, l’actuel patron du Conseil d’administration (CA), qui avait suscité de vives interrogations en interne, après que la rumeur ait indiqué qu’il avait reçu un approvisionnement de son compte BGFI pour un montant de 100 millions de francs CFA, en août dernier.

Les malversations financières en cours à la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), semblent avoir leurs auteurs à l’intérieur de la boîte, et pas du tout inquiétés par une quelconque procédure.

Comme il se susurre désormais à l’intérieur de l’entreprise, « il est impossible que Bob Wilfried Saba Okouyi ait pu voler quoique ce soit « . Il ne s’agit,  jusqu’ici,  que d’une manœuvre qui vise à lui retirer sa signature en sa qualité de DGAF, afin que subsiste les détournements.
La preuve, après plusieurs jours retenu dans les locaux de la DGR, aucune preuve de compromission n’a été relevée.

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