Injustement suspecté de détournement de fonds publics par l’opinion et la presse visiblement manipulées par certains de ses détracteurs qui, à des fins de ternir l’image et dignité de l’homme dont on en avait fait un plumeau de ragots et de ramages, Julien Nkoghé Bekalé aurait finalement été blanchi de tout soupçon par la Cour des comptes qui avait été saisie du dossier. Une décision judiciaire qui s’est prononcée pour un non-lieu en faveur de l’ancien Premier Ministre d’Ali Bongo Ondimba. Établissant de ce fait, et de manière définitive, le format diffamatoire de cette envolée d’accusations lyriques.
La haute juridiction de l’État en matière de contrôle des finances publiques n’aurait pas trouvé des fautes de gestion commises à l’égard de l’État par Julien Nkoghé Bekalé durant la période où il a occupé au sein de l’exécutif du pays certaines hautes fonctions. Toute chose qui aurait contraint le gendarme des finances publiques a prononcé la décision qui blanchi le désormais ancien député de Ntoum de tout soupçon de détournement. Tout laisse donc croire que l’ensemble de ces rumeurs auraient été savamment manigancé et instrumentalisées à des fins de dénigrement, par les antagonismes politiques qui ont toujours prevalu dans le sillage politique de l’ancien chef du gouvernement. À l’instar de cette autre machination sur la cryptomonnaie. Dont les montages de toutes pièces par des personnes aux destins inavoués attribuaient la promotion et l’investissement à Julien Nkoghé Bekalé sans aucune preuve de ces allégations n’ai été apporté par ces derniers.
En effet d’aucuns auraient-ils entrevus la montée en puissance de l’engagement fidèle et loyal impulsé par Julien Nkoghé Bekalé aux côtés d’Ali Bongo Ondimba comme une menace ? Au point de voir en lui un redoutable adversaire politique pour le contrôle et le leadership politique de la province de l’Estuaire. Aux dires de certains observateurs, Julien Nkoghé Bekalé se serait fortement bonifié ces dix dernières années afin d’être perçu comme un véritable leader supraprovincial.
Plusieurs fois ministre sous la présidence du président Ali Bongo Ondimba, Julien Nkoghé Bekalé est doté d’une longue expérience du fonctionnement des institutions et de l’administration publique. C’est donc à raison que le choix du chef de l’État se serait posé sur la personne la mieux indiquée pour assurer la redynamisation du Conseil économique, social et environnemental (CESE) pour en faire, in finé, une institution crédible et utile aux yeux de l’opinion pour le développement du Gabon.
Thierry Mocktar