Certains politiciens mus simplement par un souci de créer ou de faire le buzz, en cette période pré-électorale, devraient se la jouer mollo. Il n’y a pas péril en la demeure. Il ne suffit pas de crier sur tous les toits que le processus électoral connaîtrait quelques embuches, sans pour autant proposer quelque chose.
Du côté du Centre Gabonais des Elections (CGE), sachant bien que la perfection n’est pas de ce monde : “ on n’est pas fermé aux contributions quelles qu’elles soient qui vont dans le droit chemin d’améliorer les choses”. Se débarrasser de certaines aspérités tout en apportant celles qui font chorus, voilà la préoccupation au CGE.
Lors de la conférence de presse du lundi 17 animée par son président Michel Stéphane Bonda qui était assisté de ses collaborateurs immédiats, faisant le bilan du processus électoral qui doit déboucher aux scrutins du 26 août prochain, avec l’annonce que parmi les 27 candidatures enregistrées 20 ont un dossier complet, parmi lesquelles, celle du président sortant Ali Bongo Ondimba.
Même si avec cette dernière, pour le CGE ce sera fastidieux de superviser et organiser trois élections le même jour, compte tenu du nombre de candidats, autrement dit une énorme paperasse électorale à gérer.
Aussi, Michel Stéphane Bonda n’a pas manqué de souligner que son institution est ouverte à toutes les propositions qui vont dans le sens d’un processus clair, net et précis.
Et surtout apaisé, débarrassé de toutes les susceptibilités, d’où qu’elles viennent. A cet effet déjà, Michel Stéphane Bonda a déclaré que le CGE a même reçu des contributions du gouvernement. Le CGE prend en compte tous les apports importants et propositions des partis politiques à l’instar de l’opposition qui avait suggéré dans son « Mémorandum » de mai 2022, la « suppression de toutes les enveloppes accolées ».
Tout comme dans le même « Mémorandum », « le bulletin unique en format A3 et inscription alphabétique intègre le processus électoral ; l’introduction d’un bulletin unique remis à chaque électeur et qui doit être authentifié, et au bas, par les deux vice-présidents », sont une proposition de l’opposition.
Donc, tout le vacarme entendu depuis quelques jours sur la question et les esclandres entendues au Sénat, ne sont alors qu’une fuite en avant des gens qui ont apporté des propositions qui ont été validées, car elles militent pour un processus électoral transparent et apaisé.
Kevin-aymard Lelengui