Relancer la mise en oeuvre du Projet d’aménagement et de développement des infrastructures du Gabon (PADIG) dans le cadre de la matérialisation du Plan d’accélération de la transformation (PAT), est la quintessence de la rencontre entre le Ministre des travaux publics, de l’équipement et des infrastructures, Léon-Armel Bounda Balonzi et le maire de la commune de Libreville, Christine Mba Ntutume. Une rencontre qui s’est tenue, quelques jours seulement après la réception par le gouvernement, du chantier des bassins versants de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville.
En effet, c’est en sa qualité de Présidente de l’association des maires du Gabon que l’édile de la capitale a été reçue en audience par Léon-Armel Bounda Balonzi. La rencontre qui a eu lieu au cabinet de travail du membre du gouvernement, a donner aux deux personnalités, l’occasion d’échanger sur les questions de mobilité urbaine et des infrastructures, en abordant le projet d’aménagement et de développement des infrastructures du Gabon (PADIG).
Un projet qui intègre les équipements collectifs et sociaux de base et l’ensemble des servitudes, à savoir : l’adduction d’eau, l’électrification, la fibre optique… qui permettra de connecter l’ensemble des quartiers et des écoles, entre autres.
Léon-Armel Bounda Balonzi et Christine Mba
Ntutume ont donc échangé sur la possibilité de la relance du PADIG. Un projet cher au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba et à la Première ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda. Et qui intègre, en lui, toutes les localités du pays érigées en communes.
Ce projet fort et ambitieux complète les insuffisances de la formule précédente du programme de développement des infrastructures locales dans sa 1ère et 2nde phase. Et sera supporté et accompagné par la Banque mondiale, dont une délégation est attendue dans les tous prochains jours, au Gabon, pour une visite d’inspection des sites et à la suite des négociations entretenues depuis longtemps déjà par le Ministre Léon-Armel Bounda Balonzi pour un accord de prêt.
Il était alors opportun que le premier magistrat de la capitale gabonaise et le membre du gouvernement échangent pour une meilleure coordination afin d’être en phase avec le Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Thierry Mocktar