Depuis le décès de son ancien Directeur général, décédé il y’a quelques mois et qui avait amorcé un véritable processus de restructuration après l’éviction, un peu rocambolesque du Docteur Nicole- Christiane Assélé, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) serait de nouveau tomber dans les travers d’un climat social nauséeux, indiquent des sources syndicales. A cause des nouveaux responsables de l’administration de prévoyance et de sécurité sociale qui ont tourné le dos à la vertu de l’instauration d’un dialogue social interne pour la cohésion dans l’entreprise.
La réunion convoquée dernièrement par la direction générale et qui a finalement accouchée d’une souris en est l’illustration parfaite. Car les partenaires sociaux ont décliné leur participation à une rencontre qui n’en valait pas la peine. Car ne disposant pas d’un cadre juridique formel pour sa tenue.
Les représentants du personnel reprochent à leur direction générale son incapacité de procéder aux paiements des pensions retraite aux ayants droits et de survivants. Et trouver des solution aux problèmes qui minent le fonctionnement de la CNSS ces derniers temps. Notamment dans le paiement ou la régularité des salaires ; le paiement des allocations familiales ; le paiement des indemnités journalières de grossesse ; etc. Alors que l’institution de prévoyance et de sécurité sociale se trouve dans une période faste de recouvrement. C’est qu’il y’a un vrai problème qui ne dit pas son nom.
La direction générale, aux dires des syndicalistes, voudrait créer un climat de psychose qui amènera à des tensions sociales afin de faire porter le chapeau de cette incurie au mouvement de grève qui pourrait en découler.
Au moment où le chef de l’État attend des leaders syndicaux plus de responsabilité et de patriotisme, la direction générale de la Caisse nationale de sécurité sociale a besoin à sa tête d’un véritable manager pour redresser une administration qui est quasiment dans l’agonie. Et qui souffre d’une dérive de gestion.
La rédaction