La veste de Ministre en charge du budget et des comptes publics endossé par Sosthene Ossoungou Dibangoye semble aujourd’hui un peu trop large pour le natif de Lékoni-Lékori. Qui ne saurait plus où mettre la tête pour satisfaire le règlement des primes revendiquées par les syndicats de la Fédération des collecteurs des régies financières (FECOREFI). Ou encore les ajustements structurels et payements de soldes des partenaires sociaux et agents de l’Etat pour parvenir à l’apaisement du climat social en constante ébullition dans le secteur public. Alors que les services spécifiques rattachés au département ministériel ont quasiment bouclé les dossiers, pour éviter une paralysie du service public, et qui n’attendent plus que leur phase de payement.
Malheureusement, selon une dénonciation syndicale, le membre du gouvernement ferait dans l’inflexibilité pour faire croire à une apathie des services, alors que dans le même temps son collègue de la fonction publique tarde à la régularisation de la situation administrative de nombreux agents de l’État, parmi lesquels le corps enseignant. Qui se demande si le membre du gouvernement et son collègue du budget ne sont pas drapés dans une veste trop large où ont-ils l’intention de boycotter l’action du chef de l’État qui prône pour l’apaisement social et l’égalité de chances au sein de la communauté gabonaise pour la matérialisation du Plan d’accélération de la transformation (PAT).
Pourtant en dépit des revendications exprimées par le cahier de charges présenté par les partenaires sociaux à leur tutelle, aucune information n’est donnée aux agents et à l’opinion nationale. Toute chose qui laisse spéculer la rumeur d’une volonté de ternir la politique du Président de la République. Et qui n’ebranle nullement la quiétude du gouvernement dans son hibernation sidérale face à ses devoirs et obligations de résultats.
Thierry Mocktar
