CJCA/Première rencontre des femmes africaines juges : Ali Bongo Ondimba préconise impulsé un nouvel élan dans la promotion des droits de la femme

0 91

C’est la volonté exprimée, hier, Mercredi 3 mai, par le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba au siège de la Cour constitutionnelle a l’occasion de la cérémonie de l’ouverture des travaux de la « Première rencontre des femmes africaines juges ».

« Le thème de votre rencontre s’inscrit dans un contexte qui est plus général. Celui de l’Égalité entre l’homme et la femme », a indiqué le Président de la République.

En effet, leader en matière de la protection des droits de la femme dont le président Ali Bongo Ondimba en a fait l’une de ses priorités, le Gabon est, et ce jusqu’au 6 mai prochain, l’hôte des travaux de la 1ère édition de la « Rencontre des femmes africaines juges ».

Placée sous le thème : « La présence de la femme africaine au sein de la Magistrature : bilan et perspectives » les assises de Libreville ont pour objectifs la mise en œuvre d’une feuille de route à travers  » la Déclaration de Libreville », d’un espace spécifique et d’échange d’expériences et de réflexion pour les femmes africaines juges.

Conjointement organisée par la Cour Constitutionnelle du Gabon et la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines (CJCA) en partenariat avec le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), l’ONU-Femme et l’Office des nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime (ONUDC), d’éminentes personnalités du monde de la Magistrature et du droit constitutionnel ont effectué le déplacement de Libreville. Notamment Mamadou Badiu Diallo, président du Conseil constitutionnel du Sénégal, Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle de la RDC et Vice-président de la CJCA, Daniele Darlan ancienne présidente de la Cour constitutionnelle de la RCA.

HeaderBanner

Occasion pour la Docteure Marie-Madeleine Mborantsuo d’évoquer les efforts du Gabon et l’engagement du Président Ali Bongo Ondimba a garantir la protection de nombreux droits reconnus aux femmes.

« Évoquer le thème des femmes dans la magistrature, c’est s’inscrire immédiatement dans un débat fondamental qui consiste à opposer les tenants de l’introduction dans notre droit de « discriminations politiques »en faveur des groupes dont les chances sont compromises en raison des politiques sexistes ou racistes ou d’inégalités socio-économiques, face à ceux pour qui doit s’imposer le principe juridique énoncé dans l’article 1er de la « Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen » selon laquelle « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être que sur l’utilité commune », a précisée la Docteure Marie-Madeleine Mborantsuo dans son propos introductif.

En effet, cette « Première rencontre des femmes africaines juges » dont c’est la première du genre sur le continent. La désignation du Gabon pour abriter les travaux n’est pas un hasard et traduit l’engagement du numéro un gabonais en faveur de la valorisation de la femme. L’enjeu est donc d’importance. Afin de garder à l’esprit que le principe d’égalité irrigue l’ensemble des droits fondamentaux, des libertés publiques et individuelles de l’homme et de la femme.

Ce qui a fait dire au Vice-président de la CJCA, Dieudonné Kamuleta Bodibanga que le choix du Gabon n’est pas anodin « car il marque l’engagement du Président Ali Bongo Ondimba en faveur de la femme ainsi que de la promotion de la juriste en générale et la juriste constitutionnelle en particulier ».

Thierry Mocktar (CC)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.