CNSS-CNAMGS/Un goulot d’étranglement pour les pouvoirs publics : Ali Bongo Ondimba tape du poing sur la table et annonce des mesures fortes

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La situation apocalyptique qui prévaut actuellement au sein des principales administrations et institutions de prestation et de prévoyance sociales du Gabon, que sont la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) est de plus en plus, des plus indescriptibles.

La rencontre au sommet convoquée Vendredi dernier au palais présidentiel de Libreville par Ali Bongo Ondimba, traduit effectivement de l’exigence d’un nouveau mode de ces institutions malades de leur gouvernance actuelle. Dont le management des prestations aux usagers est fortement décrié ces derniers temps.
« La sécurité sociale et la prévoyance sociale sont des piliers de notre République », a de manière ferme, indiqué le numéro un gabonais. Qui a tenu à exprimer le ras-bol qui exaspère, de plus en plus, les populations sur cette situation et traduit le malaise profond dans lequel est engouffré le système social gabonais. Surtout quand on sait que le Président de la République en a fait une des priorités de son programme politique pour la satisfaction des attentes de ses  concitoyens. 

Le 19 mai dernier, une coalition syndicale des gabonais immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale et de la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale se sont retrouvés pour une Assemblée générale ordinaire afin de définir les mouvements d’ensemble à mener pour les jours avenirs à l’encontre des entités de la Cnss et de la Cnamgs. Ainsi que les manigances des responsables des entités de prévoyance sociale et de prestation sociale visant à contourner la vision présidentielle et l’esprit de son discours du 1er mai 2022, portant sur la nécessité de l’instauration d’un dialogue social de qualité et sur la création d’emplois.
Une vision manifestement galvaudé par certains de ces responsables qui s’illustrent dans l’action du pourrissement.

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D’aucuns assimileraient cela à une action de boycott de la vision du chef de l’État en mettant en avant leur intérêt personnel.

À la Caisse nationale de sécurité sociale, la situation est telle que l’on déplore continuellement le retard, devenu régulier, du payement des salaires des agents et des pensions-retraites pour des milliers des ayants-droit. Des conséquences énormes que l’on récusent à une mauvaise gouvernance de l’institution et au management instauré par la Direction générale. Dont le redressement financier, selon un audit, nécessite aujourd’hui plus de 500 milliards de francs cfa pour  l’institution de la faillite. Ajouter à tout cela, l’absence totale d’un dialogue social sollicité par les centrales syndicales. Et qui peinerait à sa concrétisation à cause d’une incurie passive de la direction générale, dénoncent les syndicats.

Quand à la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale, la situation n’est pas, non plus, des plus reluisante. Où les immatriculés rencontrent toutes les peines du monde pour leurs prises en charge dans les structures hospitalières publiques du pays. Surtout que l’on ferait d’ailleurs état d’un vaste réseau de détournements et l’instauration de salaires faramineux au sein de ces institutions étatiques de prestation et de prévoyance sociales.

Pour un retour à la sérénité, au cours de la rencontre du palais presidentiel de Libreville, le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, a instruit à ce que « les prestations sociales relevant de ces entités soient totalement reprises et assurées convenablement ». Car le mode de gouvernance de ces structures et des hôpitaux devra être sensiblement revu de manière efficiente et efficace dans l’intérêt des gabonais, a une fois de plus, insisté avec fermeté le président de la République.

Maintenant reste à savoir quel sera le sort réservé à ceux qui se sont illustré dans le dysfonctionnement des prestations de la Cnss et de la Cnamgs et à quelle fin ?

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