Après la sortie, il y’a quelques jours, de l’ensemble des collectifs des retraités immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), affiliés à l’ANAREG (Association nationale des retraités du Gabon), qui entendent manifester jeudi 19 mai courant par un grand mouvement national pour protester sur les retards fréquents de payement des pensions-retraites, le tour est revenu au personnel de la SCI CNSS Immo, filiale de la CNSS de dénoncer le management de leur structure par le Directeur général, Patrick Ossi Okori.
En effet ces derniers, d’après des sources syndicales, protestent la décision du directeur général de procéder à un licenciement pour des raisons économiques. La CNSS n’étant plus en mesure d’assurer les charges techniques de ses structures qui lui sont affiliées.
Une situation explosive en quelque sorte pour, Patrick Ossi Okori. Car cette décision est rejetée par l’ensemble des syndicats de l’administration de prévoyance et de sécurité sociale qui denoncent plutot le management approximatif de l’institution par la nouvelle direction générale depuis quelle a pris en main les rennes de la CNSS.
Alors que dans le même temp, la même direction générale procède à des recrutements arbitraires à la pelle directement en catégorie CDI. Tandis que plusieurs agents de la SCI CNSS Immo continuent, eux, de travailler dans l’informel depuis plus de trois ans. Absence de contrats de travail, absence de certificats de travail, de bulletins de solde, non immatriculation au régime social…
Toute fois, l’on déplore aussi désormais le fait que le Directeur général de la CNSS serait également réfractaire à toute idée d’un dialogue social.
Contrairement au Syna-CNSS que le personnel de la SCI CNSS Immo a commis pour la défense de ses droits. Le Directeur général de la CNSS, Patrick Ossi Okori, aurait mis sur pied une structure parallèle. Qui en réalité lui servirait de caution morale. Une véritable aberration des dispositions du Code du travail et de la Convention O87 de l’OIT (Organisatin internationale du travail) indiquent des sources syndicales.
Le gouvernement gabonais est, à travers les Ministres du travail et des affaires sociales, une fois de plus, interpellé sur la situation qui prévaut actuellement à la CNSS avec des risques d’une implosion sociale aux conséquences qui pourraient être lourdes.
Thierry Mocktar