Covid-19 : La solidarité d’Estelle Ondo sur la réouverture des lieux de cultes et de prières
Alors que le débat sur la réouverture des lieux de cultes et de prières refait, de nouveau, surface dans le pays, le député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem – dans le septentrion – Estelle Ondo, à travers sa page Facebook de ce Dimanche 11 octobre 2020, a exprimé sa solidarité aux hommes d’églises qui ont pris la décision de l’ouverture des lieux de cultes et de prières, dès le 25 octobre prochain.
Ce, Dimanche 11 octobre 2020, les chrétiens du Gabon ont encore été privés de leurs lieux de cultes et de prières, contrairement aux chrétiens de la sous-region, car les églises sont ouvertes. Les dispositions ont été prises dans ces églises pour faire respecter les mesures barrières.
« Dès le début du déconfinement, j’ai fait un plaidoyer demandant la réouverture des lieux de cultes, des lieux de prières au même titre que les autres activités humaines. Face au refus du gouvernement d’autoriser l’ouverture des églises, devons-nous comprendre que le gouvernement estime que l’église de Dieu, les activités des Hommes et Femmes de Dieu, seraient sans grande importance pour la bonne marche de notre pays? Je rappelle ici que l’Homme est composé de corps et d’esprit, autant il doit se nourrir d’aliments solides, autant il a besoin d’aliments spirituels. La liberté de culte, est une liberté constitutionnelle rangée dans le bloc de la constitutionnalité. Cest donc une liberté indéniable ».
« Le gouvernement ne peut donc pas de façon générale et continue d’interdire l’ouverture des lieux de prières. Cette décision est anticonstitutionnelle. Le rôle du gouvernement c’est de mettre en place toutes les mesures, afin que chaque activité humaine puisse s’exercer », a-t-elle ajouté.
« Je suis solidaire de la décision des Hommes d’églises qui ont décidés d’ouvrir les églises le 25 octobre 2020. Nous avons le devoir de protéger les dispositions fondamentales de notre pays. Que Dieu nous protège tous, qu’il bénisse notre pays », à écrit Estelle Ondo, député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem.
Par Thierry Mocktar