Éducation /LTNOB : un mouvement de grève en gestation

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Plus rien de va au Lycée technique national Omar Bongo (Ltnob) sis au complexe scolaire d’Owendo. Et pour cause, le proviseur de cet établissement secondaire excellerait dans un management équivoque, doubler du mépris du corps enseignant. Le zèle en bandoulière, le jeune proviseur, frère cadet du ministre de l’Education nationale, arrogant devenu, n’aurait d’attention que sur les ressources tirées essentiellement des inscriptions de la formation continue et celles des élèves, ainsi que des frais locatifs payés rubis sur ongle par des commerçants qui exploitent des espaces au sein du lycée.

Seulement, malgré toutes ces ressources, le lycée se porte mal et manque de tout ou presque. Dit-on, que même les techniciennes de surface réclameraient un simple balai pour le nettoyage des salles de classe. Idem pour les enseignants qui manqueraient du minimum de commodités pour exercer dans des salles de classe où la chaleur atteint parfois les 40 degré.

Les plaintes ne cessent de pleuvoir à la direction de l’établissement où le maître des lieux exprime les fins de non recevoir à toute requête des collaborateurs. Au point que, fort de ce mépris, il ne serait pas surprenant que le lycée technique enregistre un mouvement de grève d’ici peu, si d’aventure son principal responsable ne songeait pas à revoir son mode de gestion.

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Ce n’est pas tout. Il se sussure que le même ras-le-bol serait exprimé par les élèves dont les noms de 91 d’entre eux figurent sur une liste signée du proviseur, affichée à la véranda du bâtiment administratif. Les 91 apprenants sont proposés à l’exclusion définitive de l’établissement sans autre forme de procès. Quid de l’avenir de ces jeunes gabonais?

Du coup, à cause de cette situation préoccupante, une catégorie du personnel du lycée, les surveillants de zone notamment, aurait opté de briller par l’absence au poste, préférant passer le clair des heures de travail hors du lycée. Conséquence, une large opinion s’accorderait désormais sur ce que l’actuel proviseur du lycée technique n’est pas à la hauteur des charges qui lui ont été confiées par la tutelle ministerielle. Crise d’adolescence ou absence d’expérience ? Là gît le lièvre.

Aimé Jordan PANGO

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