Ici l’intégralité de la déclaration.
Mesdames et Messieurs, chers confrères
L’image peu reluisante que nous sert la presse gabonaise aujourd’hui nous a amené à réagir. En effet, cette autre presse qui a pourtant un rôle constitutionnel de donner l’information au nom du peuple, s’est plutôt retournée contre ce peuple pour adopter une attitude de loup, de prédateur contre elle-même.
Mesdames et messieurs
La presse s’autoflagelle. Les journalistes de cette presse sont devenus les prédateurs de leurs confrères, encouragés par Jessye Ella Ekogha, devenant ainsi des instruments de subversion au lieu d’être des véhicules porteurs de contradictions de la société, de ses émois, de ses hésitations, des ambitions de ses hommes et de ses femmes.
Hier, François Ndjimbi de Gabon Review, Désiré Ename d’Echos du Nord, Guy Pierre Biteghé du journal « le Mbandja », Télesphore Ngomo, Thierry Mebale Ekouaghe à travers son site en ligne 7jinfos, aujourd’hui Steeve Makanga, Directeur de publication du site Kongossa News, tous ont été victimes de cette presse à gages qui a tourné le dos à sa mission première : informer. Le mode opératoire reste le même : l’invective, l’insulte avec une propension au dénigrement. A qui sera le tour demain ?
Aussi, face à ces dérives, le CPPPL, soucieux de la viabilité des médias et des journalistes, prend-t-il à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences qui peuvent en découler face à ces déviations.
Mieux, l’organisation patronale interpelle surtout le président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba dont les subversifs de cette presse à gages sont identifiés parmi ses proches collaborateurs, à agir.
Le ministère de la communication et la Haute Autorité de la communication sont également interpellés de par leur rôle constitutionnel à agir pour mettre fin à cet état lamentable de cette presse qui n’honore ni le Gabon ni le chef de l’Etat.
Mesdames et Messieurs,
Nous devons échapper aux étouffoirs en esquivant les multiples pressions ou tentations dont nous sommes l’objet. Si les médias sont avant tout des outils contre la malgouvernance et le lit de la contestation sociale, ils ne sauraient être également des organes soumis aux diktats des puissants, que ceux-ci soient des entrepreneurs politiques, des opérateurs économiques ou des chefs religieux.
Je vous remercie.
Le Président du CPPPL, Thierry Mebale Ekouaghe