Gabon/Politique : Le département de Mongo, l’oublié du plan d’accélération de la transformation (PAT)

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La population de MONGO semble vivre l’impasse depuis que SIAT, le ranch d’élevage des bovins a fermé, au profit semble-t-il d’une filiale dont la société mère s’appellerait Grand Mayumba.

Selon les ressortissants locaux de MONGO, le propriétaire de cette entreprise serait de nationalité sud-africaine et son partenaire, un français.

Outre, l’élevage des bovins, il serait prévue la culture des aliments pour bétail ; la culture de la canne à sucre et le siège principal comme son nom l’indique serait basé à Mayumba.

Ce détail dans ses fondements, ne dérangerait personne car la Basse Banio et Mongo sont deux départements frontaliers partageant la même langue, le Lumbu ; la même culture mais des intérêts divergents.

En effet, par comparaison, Mayumba bénéficie plus des retombées, sources financières Issues des matières premières locales dont le pétrole et bientôt le gaz que MONGO.

Bien qu’errigé en département de plein exercice depuis une dizaine d’années, ce département manque presque de tout.
Pas de route, pas d’eau ni d’électricité. Sur le plan sanitaire, le Centre de santé de MOULENGUI-BINZA ressemble à un poulailler humain. Alors que la population attendait à accueillir comme cela se passe dans tous les chefs-lieux de ces espaces géographiques, un centre médical moderne, le ministère de la santé a opté pour la nouvelle couche de peinture sans que les cadres locaux soient associés au cœur du projet.

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La réhabilitation de la route carrefour Mayumba-Loufouma frontalier avec le Congo Brazzaville, en passant par MOULENGUI-BINZA, jusqu’à Rina-Nzala et Dilemba dont les travaux de réhabilitation ont été initiés dans l’anonymat, est devenu une piste d’éléphants.

De façon générale le département de Mongo ne bénéficie pas des retombées du plan de transformation accéléré initié par les plus hautes autorités de notre pays parceque non représenté au sein de ses instances de décisions.

Cette souffrance les responsables politiques de la NYANGA la justifie par le fait que MONGO soit devenu un pôle de l’opposition alors que Mabanda et Moabi auront été les départements précurseurs de la province. Pendant ce long moment MONGO faisait la part belle du PDG le parti au pouvoir.

Face à cette brimade qui perdure, le peuple de ce département interpelle les plus hautes autorités de notre pays en tête desquelles le Président de la République Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA sur son avenir, sa mise à l’écart alors que toutes les autres localités du pays avancent.

Est-ce normal que les ressortissants d’une autre localité viennent dicter des lois comme si MONGO était une localité de seconde zone ; une zone d’esclaves ?

A cette série de questions, MOULENGUI-BINZA attend des réponses justificatives.

A.M.I

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