Les réponses du gouvernement se font toujours attendre pour alléger les difficultés qu’éprouvent actuellement les populations gabonaises face au coût élevé des produits de première nécessité et sur la cherté du panier de la ménagère.
L’efficacité du gouvernement sur ce dossier est toujours très attendue par les populations prises en otages par l’indifférence des opérateurs économiques véreux qui imposent la loi du talion dans les quartiers. Ils prétendent, en effet, une tracasserie de documents administratifs ou encore des contrôles intempestifs. Alors que l’exercice du commerce requiert tout de même de formalité et exigence.
Pendant ce temps, sur le terrain les denrées alimentaires prennent davantage le haut du Panthéon avec des prix en constante hausse au mépris de la mercuriale officielle. C’est le cas notamment du riz, du lait, du sucre, de la farine, du pain, du beurre, l’eau minérale, les œufs, les conserves, les pâtes alimentaires et même les produits carnés surgelés… observe-t-on dans l’ensemble des surfaces commerciales du « Grand Libreville ». Et même dans les grandes agglomérations de l’intérieur du pays.
C’est une flambée de prix de grande consommation qui ne correspond pas aux prix fixés des services compétents du gouvernement en la matière. C’est dire que les pouvoirs publics ont encore beaucoup à faire pour maîtriser cette hausse des prix des produits de consommation courante des ménages et foyers gabonais.
D’aucuns s’interrogent s’il ne serait d’ailleurs pas nécessaire et utile de la mise en place d’une commission paritaire gouvernement-Assemblée nationale pour se pencher véritablement sur cette question préoccupante. En vue de mettre un terme au fléau récurrent qui fait de la capitale gabonaise l’une des villes les plus chères au monde. Au regard de l’inefficacité sur le terrain des instruments de lutte gouvernementale contre la hausse des prix, devenus quasiment impuissant. Alors que les prix officiels ne sont plus du tout respectés. Le phénomène s’observe d’ailleurs dans les transports collectifs. Malgré la mise à disposition par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de la gratuité dans le transport public.
Aujourd’hui, des opérateurs véreux ne tiennent plus compte ni des anciens tarifs, ni des distances et encore moins du portefeuille des populations.
Thierry Mocktar