On prendrait bien les mêmes pour recommencer. A moins pour le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, de procéder à un changement de paradigmes de dernière minute dans le choix du prochain Premier ministre lors du futur remaniement gouvernemental, qui devrait naturellement avoir lieu durant la période de mars 2022. Date prévue pour la tenue du congrès du Parti démocratique gabonais (PDG), reporté en 2021, pour des raisons d’inconvenance.
En effet à la tête, depuis juillet 2020, d’un gouvernement « de brics et brocs », où sont désormais permis toutes les intrigues, Rose Christiane Ossouka Raponda est finalement parvenue à sauver sa tête auprès du chef de l’État qui lui aurait accordé un nouvel état de grâce. Dailleurs certains membres influents de son cabinet, appelés à plier bagages, n’ont pas hésité à donner partante l’actuelle cheffe du gouvernement pour manque de résultats, afin de se voir promouvoir à la fonction.
Face à une horde de postulant démagogiques et tonitruants, impassible et impériale au dessus de la mêlée, Rose Christiane Ossouka Raponda a su garder le sang froid et maintenir le cap. Ce qui, évidement, à permis au chef de l’État de lui accorder une nouvelle confiance, malgré l’océan de turbulences et de prétentions démesurées. Dixit tout ce bluff de prestidigitation médiatique véhiculé autour d’un prétendu départ de Rose Christiane Ossouka Raponda instrumentalisé par certains cabinets ministériels démentiels passés maîtres dans l’art de l’achat de conscience.
Le prochain gouvernement dont Rose Christiane Ossouka Raponda aura, à nouveau, l’occasion de conduire l’action, va connaitre en son sein un parfait équilibre entre la société civile, les politiques et les parties non prenantes. En dehors de la promotion des réformes initiées dans le cadre de la mise en œuvre du PAT (Plan d’accélération de la transformation), Rose Christiane Ossouka Raponda aura également pour mission de préparer, pour 2023, la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême afin de consacré le passage à la primature du concept de la Decennie de la Femme cher au Président de la République, Ali Bongo Ondimba. Vu qu’un grand nombre d’élus locaux et nationaux sont aujourd’hui en désamour avec leurs bases politiques et sociologiques respectives.
Thierry Mocktar