Reconnu pour sa rigueur dans la gestion du personnel, et le management de l’entreprise, l’actuel directeur général de l’office des ports et Rades du Gabon, Appolinaire Alassa a une vision assez large de sa société qu’il entend conduire à bon port.
L’OPRAG se porte-t-elle mal en ce moment ? En tout cas, c’est la question que l’opinion se pose actuellement, vu ce dont les lecteurs lisent dans les journaux écrit en lignes et selon un document remis à la presse, par un groupe d’agents encourus qui stigmatisent les responsables, tout en interpellant le Directeur général.
Notamment en ce qui concerne la gestion du personnel, la poursuite des engagements retenus sous l’ère de l’ancien Directeur général Rigobert Ikambouayat Ndéka.
Toujours dans leurs propos, ses agents disent regretter que l’Oprag qui a su résister à la crise économie ayant emporté bon nombre de sociétés, soit actuellement au bord du naufrage “envahie en ce moment par autant d’intrus “. Puis, ils s’interrogent en ces termes : « quelle plus-value ont-ils apporté à cette entreprise au point où ils exigent des salaires allant de 2.300.000 à 3.400.000 fcfa pendant que certains retraités ont rendu de bons et loyaux services pour certains 20, 30 et 40 à l’oprag tirent le diable par la queue.» À la direction générale, l’on reconnait le bien fondé de l’attitude adoptée par les agents dès lors qu’ils sont dans leur droit le plus absolu, en donnant leur point de vue par rapport au fonctionnement de leur outil de travail .
Néanmoins l’on précise que les nominations relevent exclusivement de la compétence des autorités et non du DG. Encore fait-on rémarquer, ceux qui ont été nommés ne sont pas des russes mais des Gabonais.
Devant l’acharnement des uns et des autres, Appolinaire Alassa tire la sonnette d’alarme pour dire que, la recréation est terminée.
Il estime que, l’OPRAG est interpellé pour la poursuite des engagements qui lui ont été assignés par les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le président Ali Bongo Ondimba .
Ceux-ci, faut-il le rappeler comportent deux volets essentiels à savoir : renforcer le rôle de l’Etat en matière de gestion portuaire, s’arrimer aux exigences du commerce maritime international, mettre à la disposition des opérateurs économiques, des ports modernes, compétitifs en parfaite conformité avec les exigences environnementales.
Maintenir, développer les infrastructures portuaires en vue d’offrir aux usagers un environnement agréable et propice au développement des affaires et favoriser un véritable esprit d’équipe.
Parlant des projets de développement, il s’agit de spécialiser les places portuaires, ce en fonction des spécificités économiques et l’orientation stratégique, et également de moderniser l’outil portuaire.
Conscient qu’il s’agit d’un challenge, Appolinaire Alassa veut croire en la capacité des uns et des autres pour hisser L’OPRAG plus haut.
Ghislain Mako