En invitant ses partisans et sympathisants du deuxième arrondissement de Libreville, venus massivement l’écouter lors de sa prise de parole politique, à soutenir la candidature du président gabonais Ali Bongo Ondimba, dans le cadre de l’élection présidentielle à venir, Jean Éyéghe Ndong, a, une fois de plus, damner un coup de massue à une opposition ambigüe déjà groggie par de nombreuses incartades et incertitudes qui planent sur ses principaux leaders et responsables politiques.
Mettant ainsi en exergue le pragmatisme qui a toujours guidé l’action de l’ancien Premier ministre. Après un éphémère passage dans les rangs de l’opposition En 2016, l’opposition faisait prévaloir une victoire électorale dans la circonscription dont l’annulation des voix avait été sujette à des irrégularités du scrutin dans certains bureaux de vote.
Nommé premier ministre en 2006 par le défunt président Omar Bongo Ondimba, Jean Eyeghé Ndong est, quelque peu venu bouleverser le funeste ordre protocolaire de l’époque révolu établi et entretenu par une castre de politique adepte d’un obscurantisme béat. Jean Eyeghe Ndong avait de ce fait à l’esprit la matérialisation des actions concrètes de la politique du défunt Président Omar Bongo Ondimba.
Bon gré mal gré, il a fait asseoir une stratégie sociale pour l’accompagnement de la politique sociale du bréviaire : » Mon Projet, des Actes pour le Gabon » sous la conduite de la présidente de la transition, Rose-Francine Rogombé.
Affectueusement appelé » l’homme du social « , l’actuel Commissaire général de la République est la personne la mieux pour un meilleur accompagnement de la politique du chef de l’État dans le deuxième arrondissement de Libreville. Peut-être pas la plus douée des personnalités mais bien la plus futée et espiègle d’entre-elles pour assurer la mission. Pragmatique, Jean Eyeghé Ndong s’est finalement révéler, au finish, comme un habile manoeuvrier d’un espace politique qui avait grand besoin d’un grand rassembleur des masses. Et le message est fort bien passé auprès des populations. Il faut bien dire que les manœuvres ou tentatives de manœuvres de manipulation des consciences des jeunes ne semble plus de mise pour les jeunes auront bien échoué pour ceux des politiques qui auraient voulu mettre en avant le principe de l’aspect frondeur des populations de la contrée. D’ailleurs le ralliement, sans surprise, de Jean Eyeghé Ndong aurait déjà transfiguré par ses détracteurs comme un acte de trahison de son éphémère passage dans l’opposition. L’homme a-t-il réellement trahi ses convictions quand l’intérêt général de la nation prime sur toute autre considération personnelle ou égocentrique privilégier par certains boulimiques ? Les politiciens gabonais, une fois dans l’opposition, oublient bien vite que le radicalisme n’est pas né d’un quelconque cartésianisme. Une logique impure qui pourrait amener le pays vers un profond recule de qui dépasserait le monde abyssal ou même préhistorique.
En nommant Jean Eyeghé Ndong au très envieu poste de Commaire de la République, le président Ali Bongo Ondimba a trouvé l’idéal pour la mise en œuvre de son programme politique ainsi que la stratégie de réélection non seulement dans la capitale mais également sur l’ensemble du territoire national.
Thierry Mocktar