Lasse, à la manière d’un laquais de service, qui parcourt la capitale gabonaise en quête d’une écoute crédible à ses inepties, l’ennuyeux pseudo « opposant », Jean-Victor Mouang’Mbading, est allé finalement déversé sa haine virulente du pouvoir Ali Bongo Ondimba auprès de nos confrères de la chaîne privée « Gabonews ».
Au Gabon, disait un acteur politique, « il y’a parfois des opposants, ou encore ce qu’il y’a lieu d’appeler ainsi, qui manquent considérablement de lucidité. Car voulant se faire un nom dans un paysage où le pouvoir en place fait prévaloir ses stratégies, relève du suicide« .
C’est le cas notamment du guignol « opposant » et président du ténébreux parti dit : Mouvement d’émancipation (?) socialiste du peuple (MESP). Par le poids politique de son leader, de quelle manière Jean-Victor Mouang’Mbading pretend-t-il que le peuple gabonais est sous tutelle qui nécessite une émancipation Prétentieux ?
Dans un charivari incompréhensible, Mouang’Mbading a cru se lancer dans un débat infect des habitués de la discorde. Et qui a fini par l’emporter dans les eaux profonde de « l’appel à la candidature du Président Ali Bongo Ondimba » à la présidentielle de 2023. Qui pour le leaders de l’émancipation du peuple, reste un problème.
Alors que le peuple gabonais s’attendait à ce que le philosophe vienne faire étalage de son bilan politique engrangé depuis 1990. Après s’être « opposé » au pouvoir de Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et aujourd’hui, à Ali Bongo Ondimba. En dehors de s’accrocher au financement des partis politiques par l’État, à travers le CND (Conseil national de la démocratie), alors que depuis les indépendances, le MESP n’a jamais disposé d’un élu. Meme pas au plan local. Finalement Jean-Victor Mouang’Mbading n’est-il pas lui-même un problème pour le Gabon ?
Au point de présenter le MESP comme une formation porteuse de valises de l’opposition aux gré de la valse des leaders qui se désignent, de manière unilatérale, à la tête de ce camp politique.
Comme transcendé par un excès d’hallucinations, le lumignon Jean-Victor Mouang’Mbading devrait pourtant savoir que la candidature du Distingué Camarade Président du Parti démocratique gabonais (PDG) ne souffre d’aucune contestation. Ni au niveau statutaire du parti ni au niveau de la population. Vu que le législateur gabonais, au sortir du dialogue politique d’Angondjé, en a décidé ainsi. On est à se demander alors en quoi les incessants appels à la candidature d’Ali Bongo Ondimba, constitueraient-il un « problème » pour le transparent opposant de la République ?
Le leader du Mouvement pour l’émancipation du peuple gabonais gagnerait ainsi à dabord balayé la devanture de sa « maison » au lieu d’aller s’occuper de la poutre qui est dans l’œil du voisin.
Mouang’Mbading qui fait allusion à la destruction du Gabon devrait pourtant se rappeler que le cycle de la privatisation n’est pas né de la politique de l’émergence. Mais plutôt du manque de nationalisme à certains compatriotes dans la gestion de certaines entreprises étatiques : Agrogabon, Sogacel, Agripog, Air Gabon, CFG, Hévégab, la Siaeb, Octra, Sotraville… qui ont été privatisées. Et donc certaines d’entre-elles qui ont résisté au cycle peinent à connaitre un essor meilleur malgré les concessions.
C’est donc face à la gestion chaotique de ces entreprises, qui a amené le défunt Président Omar Bongo Ondimba, a se lancer dès 1994, à la phase de privatisation. Au cours de laquelle l’État gabonais devait se dessaisir d’un certains nombre d’entreprises publique ou para-étatique droit gabonais en difficulté financière au regard des moyens disponibles.
Certains acteurs de cette gabegie, au même titre que Jean-Victor Mouang’Mbading, sont dans la grande majorité membres de la Coalition politique de l’opposition radicale à Ali Bongo Ondimba. Un fait que l’intriguant philosophe a semble t-il occulter dans ses inepties. Autrement dit, Mouang’Mbading s’est pourfendu de contradiction en confusion.
Voilà un mélange hallucinogène que l’opposition entend servir au peuple gabonais durant les élections de 2023.
Thierry Mocktar