Cible de calomnie et de diffamation grotesques visant à nuire à sa dignité et celle de l’institution qu’elle préside aux destinées, la Présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon, visée par cet acharnement ubuesque, surtout à l’approche du scrutin présidentiel de 2023, affiche sa sérénité pour une consultation populaire apaisée. Tout en comptant sur les objectifs qui la tiennent à cœur et dont elle fait le sacerdoce de sa mission : le respect de la Constitution et garantir le fonctionnement régulier des institutions de la République.
Un acharnement gratuit qui résulte d’une instrumentalisation et méconnaissance des missions de la Haute juridiction par les auteurs de cette cabale odieuse. Car la Cour Constitutionnelle en matière électorale, en dehors des opérations référendaires, ne se prononce que sur la sincérité du vote et sur l’application de la loi électorale en cas de contentieux, indique un spécialiste des questions politiques gabonaises. Qui rappel toute fois que la Haute juridiction ne défend que les intérêts de la République et non ceux des personnes encore moins les personnes détentrices du pouvoir. « Dura lex sed lex : La loi est dure mais c’est la loi ».
Le Docteur Marie-Madeleine Mborantsuo, par son inflexibilité et refus légendaire d’intimidation, déchaîne tout de même à son égard des propos sexistes et misogynes de la majorité et de l’opposition. Parce que ces détracteurs ne supportent pas qu’à travers elle, la Cour Constitutionnelle lise le droit qui leur serait préjudiciable. Casting idéal. Le Docteur Marie-Madeleine Mborantsuo se defini nettement à la Constitution gabonaise dont elle reste garante de l’application quand certains compatriotes ont failli à leur devoir et missions républicaines.
En effet durant les moments les plus incertains, la Cour Constitutionnelle a été mise en avant pour préserver la stabilité dans le pays. Afin de combler ces lacunes Constitutionnelles qui prêtaient à confusion. Outre la mission d’organe régulateur de la vie publique, la loi autorise à la Haute juridiction le pouvoir d’interprétation des textes à valeur Constitutionnelle. Au Gabon, lorsqu’il ya une tempête politique, en vue ou en cours, on pointe aussitôt du doigt accusateur vers le juge constitutionnel. Alors que la loi fondamentale gabonaise définie les rôles de chaque pan de l’exécutif du pays.
A l’approche de nouvelles élections présidentielles, la Présidente de la Cour Constitutionnelle cristallise déjà sur elle la controverse. Alors que le processus n’est même pas encore enclenché. Les uns, défaitistes, la présentent comme l’un des animateurs du jeu électoral pour s’ériger en martyr en cas de défaite électorale. Ce qui est d’ailleurs prévisible. Au regard de leur agitation stérile sur le terrain politique. Quand d’autres, pragmatiques, privilégient une volonté de dénigrement de la personne du Docteur Marie-Madeleine Mborantsuo. Dans tous les cas, pour veiller au respect et à l’application de la loi, Marie-Madeleine Mborantsuo ne laisse personne indifférent. Toujours aussi intraitable, toujours aussi courageuse et obstinée pour défendre ce en quoi elle croit. Malgré l’aridité des attaques dont elle et les collègues Juges constitutionnels sont victimes. Ou encore l’enfer vécu par ces dernier de la part d’une certaine opinion.
Le Docteur Marie-Madeleine Mborantsuo a le mérite d’avoir réussi ce pour quoi elle a été désignée de par ses compétences et qualités. Les sympathisants de la Presidente de la Cour Constitutionnelle ne manquent pas loccasion pour s’indigner : « Ces détracteurs nous éloignent du rythme de la maturité de la démocratie gabonaise, qui invite à l’appropriation des valeurs constitutionnelles et républicaines ». Comme pour dire : Qu’un mensonge mille fois répété n’affirme pas être une vérité.
Thierry Mocktar