Promis à l’exil : Ali Bongo Ondimba pose des conditions légitimes

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Alors que ne faisant pas l’objet, depuis sa destitution, de poursuites judiciaires à son encontre, Ali Bongo Ondimba n’aurait pas encore donné une suite favorable à l’exil accordé à lui par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). Qui privilégie pour l’ancien président gabonais l’évocation pour des raisons humanitaires et sanitaires. Si bien que l’on s’interroge jusqu’à quand durera ce semblant de « bras de fer » entre les nouvelles Autorités gabonaises et l’ancien président déchu, qui bénéficie jusqu’alors du statut d’ancien chef d’État.                             

Contrairement à certains de ses proches, emprisonnés, dont son épouse Sylvia Bongo Ondimba et son fils Nourredine Bongo Valentin ou encore certains dignitaires de son régime placés en résidences surveillées, l’ancien président du Gabon est libre de ses allers et venues pour des raisons sus-évoquées, indiquent-on dans certains milieux à Libreville. Libre de ses mouvements avec toutes les commodités dont il pourrait disposer, Ali Bongo Ondimba oppose une fin de non-recevoir à l’exil que lui a proposé le nouveau pouvoir en place au Gabon.                      

Le refus « catégorique » d’Ali Bongo Ondimba serait, dit-on, conditionné par la détention à la Prison centrale de Libreville de son épouse et de son fils qu’il juge « innocents ». Et dont il serait prêt à prendre ses « responsabilités », indiquent des sources autorisées proches de la Radio France Internationale (RFI).

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Ali Bongo Ondimba, ces derniers temps, retrouve une certaine loyauté à son égard des membres de sa famille dans sa vie post-présidentielle. Dernièrement, il a reçu les visites de l’envoyé de l’Union africaine, de la Secrétaire générale de la francophonie et du Premier ministre Sao Toméen Patrice-Émery Trovoada venus s’imprégner des conditions de vie et d’existence de l’ancien président qui sont loin d’être hors normes, selon leurs déclarations.

Depuis sa destitution, le 30 août dernier, Ali Bongo Ondimba se trouve toujours en résidence surveillée dans sa villa de la Sablière dans la commune d’Akanda au nord de Libreville en compagnie de ses jeunes fils Bilal et Djalil.

Thierry Mocktar

 

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