Comme tous les ans, à l’instar d’autres pays du monde, le Gabon en partenariat avec le programme commun des nations unies (ONUSIDA), célèbre la journée mondiale de lutte contre le sida 2021, sous le slogan : «Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA. Mettre fin aux pandémies».
Le lycée Jean Hilaire OBAME de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville a servi de cadre au lancement de la caravane de sensibilisation sur le VIH. Une activité qui s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le SIDA célébrée le 01 décembre courant. À cette occasion, le ministre de la santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a lancé, au Lycée Jean Hilaire Aubame de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville, la caravane nationale de sensibilisation et de dépistage contre le sida et infections sexuellement transmissibles en milieu scolaire.
A Libreville, l’événement a donné lieu à une séance de sensibilisation sur la pandémie et au dépistage au lycée Jean Hilaire OBAME de Nzeng-Ayong où s’est rendu le ministre de la santé le docteur Guy Patrick OBIANG; «C’est le lancement d’une caravane de sensibilisation qui va s’étendre dans d’autres établissements scolaires mais aussi dans d’autres provinces du Gabon » A déclaré.
Pour Guy Patrick Obiang Ndong, Ministre gabonais de la santé, cette journée mondiale du sida 2021 se célèbre dans un contexte très particulier marqué par la pandémie de la Covid-19. Selon lui, les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles, le président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a tenu, à ce que cette journée soit célébrée ce malgré la pandémie de la Covid-19 qui touche notre pays. « Comme vous le constater, le sida existe toujours, la lutte continue et le gouvernement doit intensifier des efforts en terme de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge des personnes vivant avec le VIH. » à déclaré Guy Patrick Obiang Ndong, Ministre de la santé.
«Nous sommes venus ici à Nzeng-Ayong parce qu’il faut mettre l’accent sur la jeunesse, cette jeunesse qui est de plus en plus exposée à la pandémie du VIH. Ces jeunes sont vulnérables, parfois leur avenir est compromis lorsqu’ils sont rapidement contaminés. Aujourd’hui il faut aussi joindre la lutte contre le VIH à l’éducation sexuelle, en mettant l’accent sur la contraception. Car elle permet d’éviter la contamination du VIH, de lutter contre les grossesses non désirées et les grossesses précoces.», a indiqué le ministre de la santé.
Pour la Directrice de l’ONUSIDA au Gabon, Françoise Ndayishimiye, le gouvernement doit désormais passer de l’engagement à l’action. Il doit promouvoir une croissance sociale et économique inclusive. Il doit supprimer les lois, les règlements et les pratiques discriminatoires afin de garantir l’égalité des chances et réduire les inégalités, a-t-elle martelé.
« La Communauté a le devoir morale de suivre les lois et règlements mis en place visant à réduire voire éliminer les inégalités et les discriminations. Cette année, pour la journée mondiale de lutte contre le sida, rappelons-le à nos gouvernements que les inégalités mondiales nous touchent toutes et tous, peu importe qui nous sommes et d’où nous venons. Les discriminations communautaires qui subsistent même en dehors des lois discriminatoires doivent également s’arrêter », a indiqué, Ndayishimiye Françoise.
Pour terminer, la Directrice générale de la DGPS, Amissa Briana Bongo, a indiqué que la caravane vise également à sensibiliser les jeunes en milieu scolaire et les impliquer dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive, et dans la prévention des infections sexuellement transmissibles et du sida et faciliter l’accès aux services de détection précoce
Le docteur Guy Patrick OBIANG s’est félicité de l’enthousiasme des élèves du lycée de Nzeng-Ayong qui, du reste, se sont faits massivement dépister pour connaitre leur état sérologique. Ce qui, selon le membre du gouvernement, montre à suffisance que la jeunesse gabonaise a pris conscience de la dangerosité du VIH-SIDA.
Cette caravane va s’étendre dans d’autres établissements de la capitale et même de l’intérieur du pays.
Warren aymaras