Si l’on a coutume de dire que les voix du Seigneur sont insondables, mais il y’a lieu de reconnaître que celles des cercles du pouvoir au Gabon sont truffées d’intrigues. Tant plus quelles éveillent chez certains des ambitions, parfois, au-delà de l’entendement. C’est le cas notamment de toutes ses intrigues qui tournent autour du gouvernement gabonais. Qui voient l’actuelle Premier Ministre, Rose-Christiane Ossouka Raponda etre poussé vers la porte de sortie par des acteurs de son propre camp politique et de sa communauté. « Certains sont jugés grands parce que l’on mesure le piédestal sur lequel ils sont assis ».
La philosophie du penseur grec, Sénèque, traduit du manque de solidarité des membres du gouvernement gabonais a l’égard de leur cheffe, Rose-Christiane Ossouka Raponda. Victime d’un acharnement médiatique instrumentalisé par une meute de « prédateurs » politiques décidés d’en découdre avec leur « cheffe ». Alors quelle continue de bénéficier de la confiance entière du Président de la République, chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
La même indifférence est également observée au niveau de la communauté ethnolinguistique « M’pongwè » au sein de laquelle Rose-Christiane Ossouka Raponda tient ses origines. Alors même que l’intérêt individuel est beaucoup préconisé par rapport à l’intérêt d’ensemble.
Pourtant de nombreux observateurs s’accordent à dire ne pas comprendre cette cabale à l’encontre de la Première ministre, qui s’accordent à dire que la première femme à occuper la fonction de Premier Ministre au Gabon ne démérite pas à la fonction. Tant plus que les griefs imputés à l’élu du 3ème arrondissement de Libreville – son fief politique – relèvent de la conséquence des ambitions démesurées de certains prétentieux qui estiment que leur heure est arrivée pour se voir promouvoir à la primature au prix de la trahison, la forfaiture et la désinvolture.
Rose-Christiane Ossouka Raponda est en effet, une femme battante et déterminée dans l’action. Si son bilan, modestement élogieux reste satisfaisant dans l’ensemble en raison de la récession économique et sanitaire, elle est l’un des rares chefs du gouvernement sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba a ne pas être cité dans les faits de malversation. En tant que Premier soldat de l’action d’Ali Bongo Ondimba, la cheffe du gouvernement devrait pouvoir naviguer en roue libre à travers une majorité au parlement. Mais c’est plutôt un ensemble d’intrigues qui lui sont servis par son propre camps politique.
Les noms de certains de ses propres collaborateurs se trouveraient, parfois, cité dans des publications à charges à l’encontre de la Première Ministre que l’on présente comme une incapable à tenir ses charges à la tête du gouvernement. Ce qui relève évidemment d’une diversion au moment où de nombreuses rumeurs de remaniement gouvernemental circulent dans le pays. Où est alors cette solidarité gouvernementale chère au chef de l’État ?
Contrairement aux autres communautés qui ont toujours fait bloc autour d’un des leurs, une fois au « 2 décembre », Rose-Christiane Ossouka Raponda vit le désintérêt. Certains de la communauté « M’pongwè » ne semble pourtant pas apprécier le fait que Rose-Christiane Ossouka Raponda ai le mérite de faire le choix du President de la République, Ali Bongo Ondimba pour assumer la prestigieuse fonction de Premier Ministre. Pourtant un adage bien connu dit : » C’est dans la difficulté que l’on reconnait ses vrais amis« . Rose-Christiane Ossouka Raponda démérite-t-elle la confiance du chef de l’État au point de subir un désamour au moment où elle a le plus besoin des siens ? Certes, elle n’est pas seulement première Ministre de sa seule communauté. La première cheffe du gouvernement au Gabon ne cesse de bénéficier de l’entière confiance du chef de l’État alors même que certains le voit vers la porte de sortie.
Thierry Mocktar