Candidature consensuelle : toujours pas de fumée blanche à Alternance 2023

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Il a eu raison très tôt d’enlever son corps dans ce regroupement politique de l’opposition, Alternance 2023, le candidat à l’élection présidentielle pour le compte du PSD, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Il a bien vu les choses compliquées venir. Son intuition ne l’a pas menti. Il a su très tôt qu’il avait affaire à des personnes qui n’avaient pas la même vision des choses que lui. N’est-ce pas qu’il a avancé comme élément de réponse à son départ dudit regroupement politique, parce que ses anciens camarades militent pour un Etat Jacobin, alors que lui est pour la « provincialisation », loin d’un état central ?

Le temps lui donne finalement raison. Vendredi 11 août, jour d’ouverture de campagne électorale, on a annoncé urbi et orbi une réunion de haut niveau entre membres d’Alternance 2023, axée sur la désignation de leur « candidature consensuelle ». Malheureusement, il n’en a rien était. Laissant plus d’un sur sa faim. Dévoilant ainsi que tout n’était pas rose. L’oiseau rare n’ayant pas encore été trouvé. L’unité de façade a vécu avec ces atermoiements dans le choix de la « candidature consensuelle ».

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Une situation qui prouve à suffisance que personne ne veut être derrière l’autre. Toute chose qui ne peut qu’encourager Pierre-Claver Maganga Moussavou qui bat tranquillement sa campagne, loin des hésitations et autres tergiversations des personnes incapables de s’unir et trouver leur « perle rare ». D’ailleurs, chacun des membres de ce regroupement politique est sur le terrain pour expliquer son projet de société.

C’est un Pierre-Claver Maganga Moussavou qui doit rire aux éclats, en voyant ses anciens amis d’Alternance 2023 se casser les dents, pour se trouver un « candidat consensuel ».

Kevin-aymard Lelengui

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