Reportée pour des raisons de calendrier, la deuxième édition des « Journées portes ouvertes » de la Cour Constitutionnelle à vocation pédagogique, auront bien lieu le Mercredi 10 mai prochain au siège de l’institution.
Des moments forts et particulièrement intense, francs et directs entre les juges constitutionnels, en tête desquels la Présidente de la Cour Constitutionnelle, la Docteure Marie-Madeleine Mborantsuo, d’édifier le public sur les prérogatives et les compétences de la haute juridiction dans le paysage politique gabonais.
Des compétences étendues qui ont toujours suscitées de la part des citoyens gabonais des réactions diversement interprétées et parfois à l’emporte-pièce. Mais surtout d’un public toujours avides de s’imprégner du fonctionnement de cette haute juridiction. Et que l’on a toujours, de manière arbitraire, considérée de « tour de Pise ». Des rencontres d’échanges qui devront permettre d’ôter certains de ces préjugés toutes les « recriminations » malencontreusement portées à l’encontre de la Cour Constitutionnelle par une certaine opinion politique acariâtre à son égard.
Émanation de la Conférence nationale (mars-avril 1990), la Cour Constitutionnelle est créée le 26 mars 1991, par la volonté des gabonais de mettre sur pied un organe de référence devant servir de contrepoids à tous les pouvoirs publics, disposant suffisamment d’outils assez importants à même de lui permettre de remplir convenablement ses missions. Entendu que les « Journées portes ouvertes » de la Cour Constitutionnelle sont désormais consacrées par la loi organique de l’institution.
Au regard des dispositions de la loi fondamentale, la Cour Constitutionnelle, est également jugé de la constitutionnalité des lois et de la régularité des élections, organe régulateur du fonctionnement des institutions et des pouvoirs publics et des libertés fondamentales.
Il ne vas passant dire, que le contexte électoral à venir, ne sera pas scruter à l’issue de la série de questions-reponses qui sera ouvertes par la Docteure Marie-Madeleine Mborantsuo et ses pairs avec le public.
Thierry Mocktar (CC)