Depuis qu’il s’est subitement découvert les rudiments de racoleur de l’opposition, le chansonnier toujours en herbe malgré les années (?) d’une carrière sans lustre, et dont nul ne reconnaît de la virtuosité musicale ne passe plus de temps sans s’attaquer au pouvoir ou à ses régents. Sans nul doute parce que celui-ci ne lui a pas accordé sa « bénédiction » ou « gratification » pour accéder à la direction du bureau gabonais des droits d’auteurs (Bugada) afin de subvenir à la disette qui tenaille. D’où la colère (haine) qu’il rumine envers le pouvoir qui n’ose même pas lui partager une once de regard. Et cette colère est aujourd’hui déversée à travers sa nouvelle trouvaille : le Collectif du Haut Ogooué (Chol) dont il s’illustre en nébuleux président. Et qu’il traîne, en fragment, dans sa gibecière de paperasse en longueur de journée dans les rues.
Un machin, au même titre que d’autres : Syndicat des artistes (Sya) ?, Commission citoyenne d’enquêtes (Cce) ?, dont personne n’aurait perçu les répercussions positives des impacts produits. En dehors de l’imaginaire obscurantisme de leur créateur. L’homme aux multiples cumuls de « ceci-cela » et qui veut s’ériger en donneur de leçon de démocratie et de gouvernance politique d’un État devrait pourtant faire preuve d’exemplarité. En faisant, justement, à ceux qui l’écoutent le bilan des activités de ses « bébés » dont aucun gabonais n’a manifesté d’un intérêt fut-il à minima.
Norbert Épandja est-il finalement habité par le spectre de l’échec permanent dans tout ce qu’il entretiendrait ? On pourrait bien répondre par une assertion affirmative. Au regard d’une carrière (?) moindre de la norme dans un passé de chansonnier des troquets. Sinon être ce cumulard de président de créateur de multiples coquilles et adepte des réseaux sociaux où, semble t-il, on l’affectionne de manière lapidaire sans pour autant l’aimer. « A beau chasser le naturel il revient toujours au galop ».
