En quête de sa réinvestiture pour un second mandat à l’Assemblée nationale, le député sortant du 1er siège du Komo-Kango fait manifestement l’unanimité contre sa personne, sur presque l’ensemble de ce siège de député où les populations invitent désormais les hautes instances du PDG à opérer le choix d’un candidat fédérateur pour la prochaine mandature, en lieu et place du député sortant.
Dans le 1er siège, et particulièrement dans le canton Komo où nos reporters ont récemment sillonné, les populations estiment que la reconduction du député sortant contribuerait à radicaliser l’électorat du siège contre le parti au pouvoir.
Au nombre de griefs attribués à cet élu national d’un genre particulier et candidat à sa propre succession, son absence dans le siège durant la mandature qui s’achève. Le dandy aurait pris les distances avec les électeurs, au point de susciter chez ces derniers un sentiment de rejet. Devenu célèbre pour son trait de caractère avaricieux, même ses proches se plaindraient du mauvais traitement qu’il leur a toujours réservé.
Dit-on, que ce député PDG, véritable peigne afro, est redevable de plusieurs mois d’arriérées d’indemnités à son attaché parlementaire qui réclamerait son dû jusqu’au moment où la législature actuelle tire à sa fin. Ce n’est pas tout. Les structures de base du PDG ne sont pas en reste. L’exécutif local PDG du 1er siège de Kango pointe un doigt accusateur sur le député pour avoir ignoré leur existence durant tout son mandat, d’où la colère de la fédération du Komo, sections et comités compris.
Des villages établis le long du canton Komo, bon nombre de compatriotes disent ne pas connaître leur député, tellement ce dernier n’aurait jamais entrepris d’aller vers cette frange importante de l’électorat du siège. Pas surprenant que les populations dans cette circonscription politique soient désormais opposées à la reconduction de ce député pour un mandat de trop.
Ford de ce qui précède, il est à craindre un mauvais présage pour le PDG sur un siège laissé à l’abandon depuis cinq ans. Gageons que les populations ne feront pas payer le PDG le mépris du député à leur égard, si d’aventure ses instances décisionnelles vennaient à imposer cet élu dont l’image se trouve gravement écornée par la critique populaire au 1er siège de Kango.