Politique/Gabon – Côte d’ivoire : Que faut-il retenir de la visite d’Alassane-Dramane Ouattara chez Ali Bongo Ondimba ?

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Le temps d’un week-end, le président ivoirien, Alassane-Dramane Ouattara, était en visite de travail et d’amitié chez son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba. Un séjour qui a été l’occasion pour les deux hommes d’État de faire le point de la coopération bilatérale entre Libreville et Abidjan. Mais également d’aborder les sujets liés à l’abondante actualité régionale, continentale et internationale ainsi que des questions d’intérêt commun.

Les observateurs avisés de la politique gabonaise estiment, plutôt pour leur part, que le numéro un ivoirien serait venu apporter son soutien à la candidature du chef de l’État gabonais dans la perspective des élections présidentielles de l’année en cours que le pays va organiser. Un véritable coup dur en projection pour une opposition en perpétuelle quête de confiance et de sérénité dans ses rangs.

En effet d’après ces observations, Alassane-Dramane Ouattara serait venu également se désengager auprès de son homologue d’un soutien politique auquel certains opposants gabonais devaient, certainement, en être bénéficiaires des finex (financements extérieurs) en vue de leur participation aux prochaines élections.

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Depuis le scrutin présidentiel de 2016, le chef de l’État ivoirien, au même titre que le congolais Denis Sassou Nguesso, avaient été soupçonnés de collusion avec certains leaders d’opinion au Gabon avec lesquels ils partagent certaines affinités. Une ingérence étrangère dans les affaires de politique interne d’un État souverain qui avait été condamnée par plusieurs pays. Dont des occidentaux. L’opposition gabonaise vit actuellement une véritable désillusion suite à la défection chronologique de ses potentiels « bailleurs de fonds » extérieurs. Obligeant cette opposition a revoir ses Techniques d’approches (TAP) pour convaincre le peuple gabonais qui se fait désormais rare dans les agapes organisées à l’intérieur de ces abbayes claniques dignent d’être considérer de bergeries. La berlue pourrait bien, être plus d’envergure lorsque le candidat de la majorité, Ali Bongo Ondimba annoncera de manière officielle sa candidature à un scrutin dont la victoire finale lui tends davantage les bras. Il va sans dire, que l’opposition gabonaise tourne au comble du ridicule dans une phase de l’autoflagellation en vue de sa propre éradication.

Qu’est-ce qui aurait bien pu motiver le retournement de situation d’Alassane-Dramane Ouattara au profit du pouvoir central de Libreville ?

D’aucuns avancent le manque de crédibilité d’une opposition dont les appels à la violence ou les discours de xénophobie ou homophobe prononcés par certains leaders comme Alexandre Barro, Bertrand Zibi Abegué, Pierre-Claver MagangaMoussavou… pourraient être des sources d’embrasement du pays avec des conséquences dramatiques. Alors que le pouvoir prône l’ouverture en vue de préserver les valeurs d’unité, de cohésion et de concorde civile. Qui sont l’expression du dynamisme de la démocratie gabonaise.

Thierry Mocktar

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