Quand Yann Bahou enfarine les réseaux sociaux

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La prétendue « affaire », si elle en est bien, de l’ivoirienne Yann Bohou à l’aéroport de Libreville qui défraie, et continue du moins,  n’a véritablement pas encore livrée tous ses contours, maquillés, il est bien vrai, en une sordide histoire de striptease à laquelle pourrait être impliquer un leader de l’opposition gabonaise. Qui en était d’ailleurs le commanditaire du « colis » bien particulier.

Après des déboires subits ces derniers temps, et qui ont enflammé l’opinion nationale, l’acteur politique avait certainement l’intention de se changer les idées avant d’aborder les présidentielles de 2023. Dont la tournée politique initiée sur le territoire, lui aurait permis de tâter son degré de « popularité ».

En effet, des zones d’ombres persistent dans des dires et déclarations qui ont poussés au refoulement vers son pays de la téléspeakrine ivoirienne. En dépit des missives lapidaires complaisantes tirées  par des « internautes » sur la compétence des autorités aéroportuaires gabonaises qui n’ont fait que leur travail. Bien que l’on dénonce parfois un excès de zèle ou une certaines arrogance de ces autorités qui excellent parfois très souvent, de manière cavalière, au non respect des droits de l’Homme. Notamment des conditions de détention transitaire au niveau des services de l’immigration de l’aéroport de Libreville. Cette fois, on peut néanmoins, tirer le chapeau.

Car, selon certains recoupement, le tors a dû changer de camps. Tant plus qu’à ce qu’il semble, l’animatrice de télé ivoirienne qui, certes, a obtenue son visa d’entrée au Gabon, a-t-elle réellement donné dans son show sur la toile les vraies raisons qui devaient la motivée à être au Gabon ? La nature de la visite. Dans quelle famille se rendrait-elle ? De qui était-elle l’invitée ? Etc.                                    

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Auréolée comme on le lui aurait certainement dit en terre « Akwaba » que le Gabon est une terre poreuse avec des entrées faciles. Mais, Yann Bahou a dû certainement se rendre d’évidence que cela aura été finalement plus difficile et humiliant pour sa carrière professionnelle en venant butter sur l’intransigeance des officiers en charge de l’immigration à l’aéroport de Libreville.                           

Ce refoulement tient du fait que le Gabon n’est finalement pas le pays « dépotoir » auquel elle aurait pensé depuis sa terre natale.                                  

Quel tournage devait-elle effectué ? Alors que son visa ne lui accordait pas ce privilège inerant à sa profession. D’ordinaire tout ce qui a trait à ce sujet fait dailleurs l’objet d’un suivi particulier. Yann Bahou a-t-elle respecté ce principe, pour se conformer avec la législation gabonaise en vigueur  depuis 2018 ?

Pourtant bien avant, de nombreux autres hommes et femmes de médias étrangers qui ne sont pas soumis à ces exigences ont été refoulés dans les mêmes circonstances sans que cela ne soit l’objet d’une levée de boucliers de la part des « internautes ». Et surtout d’une récupération de farandole des partisans de l’opposition gabonaise. Qui, a quelques encablures de l’élection présidentielle, trouvent toujours des stratégies pour divertir l’opinion nationale.

Pourquoi donc avec le cas Yann Bahou quand on sait qui désormais, selon certaines indiscrétions, qui était le destinataire du fameux « colis » ivoirien. Autrement dit Yann Bahou a fait preuve de légèreté dans sa démarche tout comme l’ont certainement été les Autorités diplomatiques gabonaise en poste à  Abidjan pour cautionner une entourloupe et des zones d’ombres.

Thierry Mocktar

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